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Citation de nelly76


Cependant,il était impossible de contenir les enfants,de les enfermer constamment ,et lorsqu'ils entendaient le bruit méttalique d'un train sur le quai ,ils se précipitaient dehors et ne pouvaient s'empêcher de regarder cette machine infernale les gens qui en sortaient , puis le tri des bagages.Et s'ils tenaient tant à assister à ce spectacle,c'était aussi à cause de la musique,parce qu'au milieu du chaos ,des hurlements et des aboiements des chiens,l'orchestre jouait,et continuait à jouer jusqu'à ce que le quai fût entièrement désert, prêt pour l'arrivée du convoi suivant.Les gamins restaient cloués devant la clôture à regarder les trains arriver les uns après les autres .Ils étaient indifférents à la misère humaine.Ils ne posaient plus de questions depuis longtemps.
IL N'Y A PLUS RIEN À DIRE songeait Alex Ehren, PARCE QU'ILS SAVENT LA VÉRITÉ.
Les juifs hongrois étaient emmenés et dès l'après-midi ,les cheminées commençaient à cracher une fumée noire dense lourde qui,en soirée,donnait une teinte rougeâtre au ciel.Les fours ne pouvant acceuillir tous les cadavres les Sonderkommandos creusaient des tranchées, arrosaient les corps de kérosène et y mettaient le feu.( Page 241/ 242).
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