Une quarantaine d'années s'étaient écoulées depuis que le Soudanais errant - fou ou génie, c'était selon - avait ouvert un passage vers le Kaf à l'aide de machines et de procédés alchimiques. De cette brèche vers l'outre-royaume des djinns s'était déversée la magie qui avait à jamais bouleversé le monde. A présent, les Cairotes évoquaient à la moindre occasion le mystique disparu, dont le sobriquet servait plus souvent de moquerie que d'éloge pour se plaindre des fléaux de l'époque.