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Note moyenne 4.01 /5 (sur 583 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , 1971
Biographie :

P. Djèlí Clark, nom de plume de Dexter Gabriel, né le 11 juin 1971 à New York, est un historien, romancier et nouvelliste américain de science-fiction, de fantasy et d'horreur. Il utilise également les pseudonymes Phenderson Djèlí Clark et Djeli A. Clark.

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P. Djèlí Clark : Festival National du Livre 2021 Version traduite 4 nov. 2021 P. Djèlí Clark discute de "A Master of Djinn" (Tor) et "Ring Shout" (Tor) avec Amal El-Mohtar, chroniqueuse de science-fiction et fantastique pour le New York Times.


Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Elle édicte que chacun des fluides corporels humains préside à un principe. Le sang pour la vie ; la bile jaune, siège de la violence ; la bile noire, source de mélancolie ; le phlegme, de l’apathie. J’ai idée qu’une des humeurs manque à l’appel. Ce que les hommes nomment la haine. Toi et moi en avons trop vu pour nier son existence.
- L'avez trouvée? L'origine de la haine?"
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Je relâche mon souffle. Pas de doute, c'est le fait d'Oya. La déesse a une drôle de façon de communiquer. C'est pas la première vision qu'elle m'envoie – mais jamais rien d'aussi intense. Rien qui me paraît aussi réel. Les gens, ils parlent de prémonitions, des sortes d'avertissements sur un avenir plus ou moins proche. Souvent, j'en comprends vite le sens. Mais un crâne-lune géant ? Pas la moindre foutue idée de ce que ça signifie.
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Une quarantaine d'années s'étaient écoulées depuis que le Soudanais errant - fou ou génie, c'était selon - avait ouvert un passage vers le Kaf à l'aide de machines et de procédés alchimiques. De cette brèche vers l'outre-royaume des djinns s'était déversée la magie qui avait à jamais bouleversé le monde. A présent, les Cairotes évoquaient à la moindre occasion le mystique disparu, dont le sobriquet servait plus souvent de moquerie que d'éloge pour se plaindre des fléaux de l'époque.
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La plupart des habitations djinns que l’enquêtrice avait visitées s’apparentaient à des musées et celle-ci ne faisait pas exception : elle regorgeait de meubles antiques, de statues, de tableaux qu’on aurait crus issus d’un autre temps – et de livres. Des livres à n’en plus finir. Partout. Sur des étagères. Entassés sur des tables. Empilés en colonnes gigantesques aux allures d’installations artistiques millimétrées. Mais c’étaient les dimensions de la salle qui étonnaient le plus. L’appartement était immense, décoré d’arches et de colonnades sur un vaste dallage en pierre. Fatma se retourna vers la porte encore entrebâillée par laquelle on apercevait l’étroit escalier, puis revint à la scène qui se déployait devant elle.
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Connais-tu la théorie des humeurs, transmise autrefois par les Hamites d’Égypte aux Grecs et aux Romains ? Elle édicte que chacun des fluides corporels humains préside à un principe. Le sang pour la vie ; la bile jaune, siège de la violence ; la bile noire, source de mélancolie ; le phlegme, de l’apathie. J’ai idée qu’une des humeurs manque à l’appel. Ce que les hommes nomment la haine. Toi et moi en avons trop vu pour nier son existence.
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Des visions dansent devant mes yeux, comme toujours quand l'épée se matérialise : un homme aux pieds écorchés qui trime dans une mine d'argent au Pérou ; une femme qui expulse en hurlant son placenta dans les entrailles d'un bateau négrier ; un garçon qui patauge, de l'eau jusqu'à la poitrine, dans une rizière des Carolines.
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Fatma el-Sha'arawi, agente spéciale du ministère égyptien de l'Alchimie, des Enchantements et des Entités surnaturelles, examinait le cadavre vautré sur le gigantesque divan à travers des lunettes spectrales.
Un djinn.
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Aujourd'hui, même à la Sorbonne, on étudie les enchantements. Oxford comme Cambridge ont ouvert des écoles de surnaturel ces deux dernières années. On ne peut plus guère bouder les disciplines transcendantales.
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Les soupçons du ministère se portaient sur une cellule de nécromanciens anarchistes radicalisés.
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Il trouvait criminel, en cette ère moderne, que l'on permît encore aux escaliers d'exister - alors que les ascenseurs transportaient leurs passagers dans le plus grand confort.
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