Depuis son départ, j'ai évité de passer par la maison Balacco pour ne pas voir les plantes pousser anarchiquement ou se dessécher sans espoir, les tuiles grises qui commençaient à manquer, les fenêtres qui n'étaient ouvertes qu'une fois par mois pour aérer. J'avais l'impression que la maison s'obstinait à représenter, avec ses signes d'abandon et de délabrement, quelque chose qui était au fond de mon esprit. Pour celui qui est resté sans voix, tout devient signe et métaphore.
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