En général, je ne crois pas en la destinée, mais alors que je lisais la lettre de tante Katherine le dessin de ce qu’aurait été ma vie m’apparut soudain clairement. Doris et moi — les deux autour de la trentaine — nous étions encore trop jeunes pour devenir de vieilles dames seules. Il me semblait que notre route était toute tracée : nous étions faites pour vivre avec tante Katherine, sous l’œil sévère de laquelle nous deviendrions deux apprenties vieilles filles.