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Critiques de Paladine Saint-Hilaire (7)
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La faculté des idées noires

A quoi cela sert d'avoir 26 mains si elles sont toutes de GAUCHE ! (Groupement Abracadabrant et Ubuesque de la Chienlit Harmonieuse des Ecrivains)



Cadavre exquis. Même si j'avais déjà entendu cette expression, je pensais benoîtement qu'il s'agissait d'une référence aux enquêtes policières. Que nenni, la préface soigne mon ignorance et me donne la clé de compréhension : il s'agit d'une œuvre collective où chaque auteur écrit un chapitre en ne prenant connaissance que de celui qui le précède. L'éditeur nous conte comment l'idée à germer dans l'équipe des éditions 1115.

Me voilà déjà conquis après seulement deux pages mais j'avoue avoir un faible pour cette micro maison d'édition : des couvertures léchées, des auteurs de talents et un prix mini mini (2€ en epub, 10 en papier). De quoi se faire plaisir tout en découvrant certains auteurs. Mais trêve de compliments, que vaut ce texte où 13 auteurs mêlent leurs plumes.



Au nord, c'étaient les corons

La terre c'était le charbon

Le ciel c'était l'horizon

Les hommes des mineurs de fond…

Voilà qui commence bien, pauvreté dans un territoire peu exploré, mais de suite on part à la capitale.



Voilà une sorte de Harry Potter pessimiste, absurde et burlesque. Pas de place à la morosité, tir à vue dès qu'elle approche en sortant l'artillerie lourde du rire. Seul hic, le burlesque et moi ne sommes pas amis. Terry Pratchett m'emmerde à l'extrême et c'est le cas ici. Pas un livre pour moi, pas mon style. Le premier chapitre avec son humour plutôt noir m'avait emballé, puis la déprime est arrivé face aux aventures abracadabrantes.

J'ai bien aimé tous les acronymes du bouquin, pleins d'imagination, surtout le GUD, le Groupuscule d’Ultras Demeurés, j'aime bien qu'on se moque des bas du Front.

Déçu donc de cette lecture dont j'attendais autre chose, mais je ne peux que saluer l'idée de faire ce cadavre exquis. En outre, chaque chapitre s'ouvre sur une petite illustration bien sympathique.
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Celle qui portait l'orylium

L'un des rares à pouvoir prétendre aux cinq étoiles, et pour cause, un petit bijou se niche entre mes doigts…



Flashback : Enveloppe simple et petit mot d'accueil sympathique à souhait, masse critique commence toujours par une découverte à tâtons.

Quatrième de couverture ? Originale, le texte terriblement mystérieux, hypnotique. La première ? le titre, bien mystérieux lui aussi, une histoire de femmes ? ça me plaît. L'Orylium ? 'connaît pas. Un bijou ? Un parfum ? une pierre précieuse ? Je veux déjà savoir. L'auteure ? Inconnue au bataillon. Mais quel nom ! Fier, classe, noblesse et aristocratie, ça me plaît toujours. L'édition ? 'connaît pas non plus… mais quel culot ! Ils ont osé… "Agence de voyage littéraire", hummmmm. Des chiffres sans aucun sens, un mystère, du suspense ? Et cette image, c'est pas du sang, j'en suis sûre. Blancheur immaculée, eau ? lait ? sang ? Tout se mélange dans mon esprit et je le veux. Feuilletons rapidement l'objet… Non ! Ils ont osé aussi, je me languis de plonger dedans, c'est hypnotique, je saute le pas immédiatement, je ne peux attendre.



Première partie : privée de repères, mes habitudes de lectrice éclatent, les sens sont sollicités. Une lecture auditive, j'ai jamais fait, j'adore, je ne peux m'arrêter, j'avance page à page, étrange mouvance qui ondule dangereusement. C'est déjà fini, et je ne sais rien. Ne persiste qu'une drôle de sensation. "Agence de voyage littéraire" qu'ils ont dit, gagné ! Bravo, mes doigts trépignent, je dois savoir et continuer. Je tourne et je retourne l'objet pour en savoir plus.



Deuxième partie. J'ai pris de nouveaux repères. Lectrice nouvelle, je découvre, je suis l'héroïne, le processus d'identification n'avait pas aussi bien fonctionné sur moi depuis si longtemps !

SF ? J'aimais pas, je voulais pas, je suis passée à côté.

Je m'engouffre dans les profondeurs des pages avec avidité. Elles font écho aux préoccupations qui sont les miennes dans le monde réel : la place de la femme dans la société, ce qui fait l'essence-même de la femme, la colonisation, le racisme, l'ascension sociale… et puis aussi la course à l'or noir, le massacre des peuples primitifs, le rêve d'un monde meilleur, la guerre, la violence, l'entraide, la recherche de l'arme radicale, la fin du monde… je me perds : autant d'impacts qui me traversent l'esprit, qui me secouent l'âme. Et cette écriture hypnotique, envoûtante, je n'y tiens plus, je finis d'un trait, et, mon désir assouvi, longtemps encore, j'y pense, je ne peux m'en défaire…



Il m'a dérangée, ce voyage littéraire, il a bousculé le petit être que je suis, la femme que je suis, la lectrice que je suis.

J'adore !



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Celle qui portait l'orylium

Un roman déroutant, dans le fond et dans la forme, et jusqu'à l'objet livre lui-même. Un univers riche et intrigant, une ambiance sombre et inquiétante, une héroïne naïve projetée dans un monde dont elle ignore tout... Entre planet opera et thriller ésotérique, voici un livre qui surprend le lecteur des premières aux dernières lignes et soignent tous les détails. Une amusante et captivante expérience de lecture.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Celle qui portait l'orylium

Ceci est une oeuvre particulière qui ne pourra pas se trouver entre toutes les mains. Mais si vous êtes de ces âmes aventurières prêtes à sortir des sentiers battus pour explorer d’autres façons de voyager au sein d’une histoire, je vous encourage vraiment à la découvrir. Car elle est dotée d’un gros potentiel et d’une véritable originalité.



Voir la chronique complète :
Lien : https://bulledeleyna.wordpre..
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Celle qui portait l'orylium

Reçu dans le cadre d'une opération critique, j'ai d'abord été étonné par le livre lui même, en effet celui-ci se lit en le tournant sur le côté.

Et deuxième surprise une fois la première partie/histoire terminée, il faut aller lire la suite en prenant le livre par la 4ème de couverture et toujours en le lisant sur le côté.

Tout cela est très troublant mais offre une réelle surprise par rapport à d'habitude.



Concernant l'histoire, la première partie est très étrange, mais on s'attache malgré au "personnage" et on suit avec plaisir voire envie ses "aventures" dans cet univers étrange.



La deuxième partie nous fait découvrir un autre monde uniquement féminin qui fonctionne avec des "castes" qui ont toute une fonction pour la "communauté". On suit le personnage principal qui doit mener une enquête qui va finalement l'amener à apprendre/comprendre la "réalité" de ce monde.



On fait finalement le lien entre les 2 parties lors de la fin de la deuxième partie et en relisant la fin de la première.



Bravo à l'auteur pour cette expérience, car lorsqu'on lit les 2 "parties", on ne voit vraiment pas le lien et on ne comprend qu'à la fin.



Ce livre ne fait pas forcément partie des livres que je relirais un grand nombre de fois mais je suis néanmoins content de l'avoir lu.

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Celle qui portait l'orylium

Il s'agit d'un roman fantasy qui se passe dans un monde imaginaire, créée par une entité appelée "Mère". Le texte est en deux parties. La première partie est la découverte de ce monde par un personnage, qui va suivre un monstre mystérieux appartenant à ce monde. La deuxième partie retrace l'histoire de ce monde divisé en caste, à-travers le regard d'une Nageuse, chargée d'enquêter sur un meurtre.

Ce récit m'a beaucoup plu, car il est rempli de mystères, de poésie et d'originalité. De plus, il traite de thèmes concernant notre humanité : la guerre, les croyances, le racisme... Vraiment une belle découverte. je remercie les éditions Mille Cent Quinze pour cette très belle découverte, lors d'une opération Masse Critique.
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Celle qui portait l'orylium

Je pense dommage de dévoiler l'histoire de ce livre, car c'est avant tout à une expérimentation à laquelle on est conviée. Ce livre invite au lâcher-prise : surtout ne pas s'attacher à comprendre le moindre mot, car le récit est très abscons. Juste, écoutez la poésie et la mélodie des mots. Un peu comme quand on est parachuté dans un pays dont on comprend tout juste quelques mots. Ou lorsqu'on fait face à une peinture abstraite. Et j'ai tout simplement adoré ce sentiment d'exotisme, de découverte de l'Autre. Rarement je n’ai pu ressentir cela à ce point en littérature. Alors oui, l'Autre n'est pas très compréhensible pour nous pauvres Terriens, mais j'adore ce parti pris. J'y réfléchis d'ailleurs quand j'écris, (...)



En conclusion, voici un livre-objet très original qui vous convie à un voyage en terre de l'Autre. Ne vous attendez pas à tout comprendre, et laissez vous charmer par la musique des mots. Dommage que l'histoire ne soit pas à la hauteur.



La critique entière est sur :
Lien : http://chezlaventurierdesrev..
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