Que dire face à un tel album ?
Eh bien c'est un track by track qui retrace ce chant du cygne. Autre époque, il y a 30 ans déjà.
Cette œuvre majeure du rock moderne. Qu'on a poncé comme jamais, certes à la première écoute cela avait été une déception face à l'album précédent (Nevermind, pas l'autre truc hybride), mais une œuvre de révolte, pleine de drogue de dépression, de cris, de douleurs … bref … tout est expliqué succinctement dans ce petit livre bien sympathique, mais dont on aimerait avoir un peu plus de contenu face à une telle œuvre.
Au final, on a là un album visionnaire, très courageux, très contre-courant alors qu'ils faisaient eux-même le courant ..
En somme, ça se lit avec le son de l'album à fond dans les oreilles, et y a que comme ça qu'on peut imaginer, l'apprécier .. Bref .. Une petite expérience en soi.
Commenter  J’apprécie         20
Un livre réussi tant sur la forme que le fond.
Comme il traite du “Double blanc” des Beatles, la couverture est… blanche, bien sûr, et les exemplaires sont numérotés – comme l'album (je dispose du n°01119). Mieux encore : tout les textes de la couverture sont “embossés”, autrement dit gravés en relief, blanc sur blanc. Pour les lire, il faut jouer avec la lumière. Un rabat élégant permet de fermer l'objet, encore une configuration digne d'un “beau-livre”. Le titre, enfin, joue avec celui de l'album original, en réunissant le nom du groupe et celui du disque, ce qui donne The Beatles : The Beatles !
L'auteur, Palem Candillier, connaît son sujet et s'est documenté auprès des meilleures sources. Une lecture riche et agréable, qui apprend moult choses au fan autant qu'à l'amateur dilettante. Chaque chanson est examinée en détails, et les mises en perspective sont utiles et souvent inattendues.
°
J'ai d'autant plus apprécié ce livre que je me suis prêté à l'exercice en tant qu'auteur et éditeur en publiant deux monographies d'albums des Beatles, Abbey Road et Let It Be – ce que j'ai appelé des notices d'écoute. Un parti proche de celui de la collection Discogonie (Densité), quoique en moins volumineux.
Je ne saurais donc trop vous recommander cette lecture… suivie d'une réécoute attentive – et devenue encore plus passionnante – du “Double Blanc”.
Commenter  J’apprécie         20