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Citation de collectifpolar


[Réveille-toi, Antonio.]

Il ouvrit les yeux. Cela ne changea pas grand-chose, l’obscurité dans la pièce était telle qu’on l’aurait crue peinte. L’air immobile, l’espace imperceptible. Il respira à fond et sentit. Inexplicable, étant donné le soin qu’il mettait à soustraire à son environnement tout objet susceptible de dégager une odeur. Et pourtant, sa chambre sentait le carton. Depuis le début, depuis le jour où il avait emménagé dans cette petite villa de lotissement, moche, blanche, neuve et anonyme, aussi anonyme qu’il voulait l’être lui-même. Cela sentait la peinture, ce jour de

[cinq]

quelques années auparavant, et aussi une vague odeur de métal chaud, seule trace du passage des ouvriers qui avaient installé la porte et les volets blindés.
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