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EAN : 9782207118900
368 pages
Denoël (05/11/2015)
4.07/5   47 notes
Résumé :
Que fait un homme quand il se retrouve face à l’assassin de son enfant?
Antonio Lavezzi mène une existence solitaire et monotone depuis le jour où sa fille de 13 ans Michela a été sauvagement violée et assassinée, et qu’il est tombé dans le coma, frappé par le meurtrier qui s’enfuyait. Sa femme l’avait quitté à son réveil et le coupable n’a jamais été arrêté. Auparavant ingénieur, il travaille dans le bâtiment pour l’entreprise d’un ami d’enfance. Ce dernier... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Un samedi, tranquille avec sa fille, 13 ans. Antonio, ingenieur, recoit un coup de fil d'un client, " je te laisse 1 h, ma chéri et je reviens" . Il revient mais se fait fracasser la tête dés qu'il franchit le seuil de sa porte.Coma pendant 3 semaines. A son reveil il apprend que sa fille a été violé et assassiné.
Fuite à l'autre bout du pays, chez un ami, qui le prend comme associé. 5 ans à batir un rempart contre la douleur, à remplir les vides de la vie pour ne pas penser: vie mécanique.
Un jour, le cadavre d'un violeur en série est retrouvé sur un de ses chantiers puis il apprend que d'autres prédateurs sont tués et un mystérieux assassin lui demande de participer, lui aussi, à ses executions.

Dans un polar ou un thriller classique, la vengeance est souvent une évidence. Paola Barbato nous montre que la seule évidence est la douleur et que chacun essaye de trouver des pansements qui lui conviennent: pour Antonio, c'est de ne pas laisser de place à la pensée , à l'intériorité: vivre comme un robot.

De trés belles qualités dans ce thriller
psychologique: de belles reflexions sur le deuil, l'oubli, la nécessité de la vengeance. Belle écriture et style original, surtout à la fin du livre.
Ce roman a pour moi un seul défaut: il n'est pas assez nerveux. Si cela se comprend bien au début du livre ou le rythme se calque sur l'apathie du héros, l'accéleration de l'intrigue n'est pas servi par un changement de style ni de mots, ce qui crée une distance qui m'a laissé plutôt froid au moment du dénouement de l'intrigue pourtant intéressante.

Mais c'est avec plaisir que j'ai découvert cet auteur et je lirai ses autres romans.
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J'ai eu beaucoup de mal au début avec ce livre alors pourquoi cette note de 3 sur 5, parce que dès que l'on comprend la clé de l'énigme la c'est bluffant et je trouve les thèmes de cet auteur très interessant tout comme dans A Mains Nues, pour moi c'est plus qu'un thriller et cela donne à réfléchir sur la nature humaine.

Tout commence lorsque Antonio Lavezzi découvre un corps sur un chantier ou il travaille, il va se rendre compte que cette découverte et son passé sont lié Antonio a perdu sa fille Michela qui s'est fait assassinée à 13 ans lorsqu'elle était seule à la maison. Antonio en rentrant chez lui se fait lui agressé par le tueur de sa fille et reste quelques temps dans le coma. A son réveil il se rend compte de ce qu'il s'est passé et sa vie se délite plus d'enfant, sa femme le quitte.

Un mystérieux personnage fait son apparition dans le récit prénomme "l'Assasin" il donne des missions à Antonio se rendre à tel endroit tuer telle personne. C'est cette partie du récit qui est assez difficile à comprendre pourquoi Antonio obéit-il à cette personne. Pour la simple raison suivante celui-ci lui dit qu'il détient des informations sur l'assassin de sa fille. Cela vire donc au jeu de piste macabre ou Antonio sème des cadavres derrière lui.

Un très bon romans policiers certes un peu complexe par moment mais très original et très fouillé psychologiquement.

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En Résumé : J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman qui nous offre un thriller qui, certes a un peu de mal à démarrer se révélant un peu répétitif dans ses premières pages, mais qui ensuite à réussi à me happer. L'intrigue, certes déjà-vu sur un assassin qui élimine des criminels et entraine un père en quête de vengeance, se révèle être plus que solide, jouant habilement avec les rebondissements, les révélations et les surprises, montant en tension au fil des pages, ce qui fait que le lecteur se laisse ainsi facilement entrainer par le récit qui offre aussi quelques réflexions intéressantes. Une des grandes forces du récit vient principalement du héros, qui nous dévoile une psychologie dense et soignée, se révélant finalement humain et attachant dans ses périodes de doute, de jalousie, d'envie, de vengeance et de souffrance. Les protagonistes secondaires qui gravitent autour de lui sont solides et efficaces. L'ensemble aboutit à une conclusion qui se révèle haletante et surprenante et qui ne laisse pas indifférent. Je reprocherai juste au roman certaines révélations qui se révélaient facilement devinables ainsi que certains passages qui ne m'ont pas paru apporter grand-chose au récit, mais rien de non plus trop bloquant. La plume de l'auteur se révèle simple, incisive et vivante alternant efficacement action, violence et sentiment. J'ai bien envie maintenant de lire le premier roman de l'auteur.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Cette couverture !

Soyons honnête, le speach du départ ne déborde pas d'originalité. On le voit dans Dexter (cité dans la 4eme de couverture) mais aussi dans pas mal de films. Mais si le thème n'est pas si original que cela, l'écriture, la manière dont c'est tourné et d'autres choses encore que vous découvrirez en lisant ce roman, cela vaut plus que le coup d'oeil et bien plus encore qu'une lecture. Mais parlons d'abord superficiel si vous voulez bien. Cette couverture choc ! Une main en noir et blanc qui agrippe et qui en même temps est prisonnière de ce fil rouge. Ça, ça pète ! En choisissant cette couverture à la fois sobre mais qui marque (j'avoue que j'aime ce mélange entre noir et blanc et une seule touche de couleur). C'est une couverture qui attire l'oeil et qui en même temps ne vous dévoile rien sur l'intrigue mais vous donne plein d'espoir (ou de désespoir) sur la psychologie de ce livre. Vous êtes de suite dans le bain, avant même d'avoir ouvert ce livre. Mais pourquoi je vous bassine encore avec le visuel me dites vous ?

C'est que j'ai un peu bossé sur l'auteure (et ouai). Paola Barbato n'en est pas à son premier coup d'essai avec El filo rosso. Elle a déjà écrit A mains nues (que du coup, j'ai une envie folle de lire et vous aussi je pense en lisant la quatrième). Elle a aussi collaboré avec des scenarii de Fumetti (sorte de petites BD italiennes percutantes qui se vendent en kiosque) et des séries aussi. Et pour A mains nues, elle a reçu un prix : le Scerbanenco qui est un prix italien de littérature policière. Donc, si vous doutiez encore des matériaux qui vous amène à lire un bon roman thriller. Là, je ne sais plus quoi vous dire. Mais le Fil rouge répond-il à toutes ses promesses ?


Une évolution psychologique d'un personnage principal qui est génial !

Antonio rentre chez lui un jour et se fait tabasser, provoquant ainsi un coma. S'il se fait tabasser, c'est qu'un mec est rentré chez lui et a violé et tué sa fille de 13 ans. C'est sa femme Laura qui découvre les deux corps. Une fois réveillé, Antonio a du mal à faire le deuil de sa fille alors qu'il n'a jamais vu ce qu'il s'est passé. Son mariage a battu de l'aile et il a déménagé. Il s'est enfermé dans une routine très réglementé, quasi militaire, pour éviter de penser tout court. Il ressemble plus à un robot qu'autre chose. Jamais l'assassin de sa fille n'a été découvert. Un évènement déclencheur dans sa routine : un mort sur un de ses chantiers et un message : on va s'occuper de l'assassin de votre fille mais il faut pour cela faire des trucs à la limite de la légalité.

En gros, c'est une sorte de Fight Club. Contre toute attente, il accepte et surtout, cela le réveille entièrement de sa léthargie. Il fait, par cette vendetta, une sorte de deuil mais aussi une espèce de thérapie de groupe en rencontrant d'autres personnes dans la même situation que lui. C'est fou ! Bref, C'est tout ceci qu'on observe nous. Puis, nous nous posons tous la même question : qui est le chef de groupe en quelques sortes.


Ainsi, voici un roman à lire absolument.

Et oui, il faut s'intéresser aux auteurs italiens car ils sont bons, voire même très bons en littérature et c'est superbe que les Editions Denoël nous permettent aussi de les découvrir. Car en bossant un peu aussi, j'ai appris qu'ils ont publié aussi A mains nues. Ainsi, nous n'avons plus seulement Donato Carrisi pour nous faire frissonner, nous avons aussi Paola Barbato. C'est une auteure à surveiller activement et j'aimerai voir ce qu'elle va nous donner à lire ensuite.

En bref : courrez découvrir ce beau thriller psychologique qui n'a rien à envier aux grands.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Je ne connaissais pas cet auteur mais j'ai eu envie de lire un de ses titres suite à la publicité qui a été faite autour de "A mains nues". Je me suis donc plongé dans la lecture de son premier roman.

Je dois dire que j'ai passé un bon moment à la lecture de ce polar/thriller dans lequel on suit un père de famille dont la fille unique a été assassinée de manière atroce. On le suit alors qu'il est en proie avec sa douleur, son désir de vengeance, .... Jusqu'où sera-t-il prêt à aller pour assouvir ses pulsions ....

Je n'attribue que la note de 3/5 à ce roman car j'ai trouvé que le récit était un peu lent, et un peu répétitif par moment. J'ai malgré tout passé un bon moment à la lecture de ce roman et je vais très prochainement lire "A mains nues"
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
« Il y a deux types de femmes, par ici, les femmes à petit sac et les femmes casse-couilles. Les casse-couilles qui veulent que tu participes aux manifestations pour la paix, que tu lises les classiques russes, que tu deviennes végétarien… Tu ne leur conviens pas comme tu es, il te manque toujours quelque chose, ce quelque chose en plus qu’elles te demandent. Les femmes à petit sac, elles, sont simples : elles ne te cassent pas les couilles, elles couchent et tu peux les sortir, tu fais toujours bonne figure. Toujours bien habillées, ce qui n’est pas le cas de ces putes alternatives, elles ne connaissent pas le pantalon de survêtement, coiffées, maquillées, elles parlent peu : elles n’ont pas grand-chose à dire, mais peu importe. Si tu as de l’argent et un bon boulot, tu en épouses une, quand t’as envie tu la baises, si tu as quelqu’un à voir elle ne t’emmerde pas et si tu veux être tranquille elle va se coucher à 9 heures ou bien elle s’enferme dans la salle de bains pour se faire un masque, un truc comme ça. Tu veux une vie tranquille ? Prends-toi une femme à petit sac. Tu veux chier du sang ? Prends-toi une casse-couilles. »
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Chaque fois qu’un crime est commis, on raisonne en ligne droite: victime-bourreau. Mais il y a un troisième point de vue, le point de vue de celui qui reste. Qui reste vivant, qui reste dans l’attente, qui reste et combat, contre tout et tous, contre cet engrenage confus qui s’appelle «justice». Ils restent, ce sont les survivants.
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[Réveille-toi, Antonio.]

Il ouvrit les yeux. Cela ne changea pas grand-chose, l’obscurité dans la pièce était telle qu’on l’aurait crue peinte. L’air immobile, l’espace imperceptible. Il respira à fond et sentit. Inexplicable, étant donné le soin qu’il mettait à soustraire à son environnement tout objet susceptible de dégager une odeur. Et pourtant, sa chambre sentait le carton. Depuis le début, depuis le jour où il avait emménagé dans cette petite villa de lotissement, moche, blanche, neuve et anonyme, aussi anonyme qu’il voulait l’être lui-même. Cela sentait la peinture, ce jour de

[cinq]

quelques années auparavant, et aussi une vague odeur de métal chaud, seule trace du passage des ouvriers qui avaient installé la porte et les volets blindés.
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— Que s’est-il passé ?
— Les carabiniers sont là.
Un battement d’ailes. Rien de plus qu’un battement d’ailes dans la nuque.
— Que s’est-il passé ? répéta Antonio en scandant bien les mots.
— On a peut-être tué quelqu’un.
Antonio inspira profondément.
— Catania, vous ne pouvez pas l’avoir « peut-être » tué.

— Monsieur l’ingénieur, écoutez, je ne sais pas…
La voix de Catania s’éteignait.
— D’accord, j’arrive tout de suite.
— Dépêchez-vous, on ne sait plus quoi faire avec ce truc.
Antonio raccrocha et tourna brusquement à droite, vers une zone champêtre.
Eux, ils ne savaient plus comment faire, avec « ce truc ».
Bien sûr.
Lui, au contraire, il était expert.
Lui, on avait massacré sa fille.
Il appuya à fond sur l’accélérateur.
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— Pourquoi l’équipe de Parme ? Et qu’est-ce que vos hommes regardent ? Qu’est-ce qu’ils voient, de là-haut ?
— Ils voient le corps, expliqua Guareschi en baissant la voix, comme s’il lui confiait quelque chose d’intime, de juteux, d’interdit. Il y a bien un mort, ça oui, mais il n’est pas tout en dessous. Il est à mi-chemin.
Antonio ne trouva aucune question intelligente à poser, donc il en posa une stupide.
— Mais il a été écrasé, non ?
— Oui, oui, le rassura Guareschi, le corps est dans un sale état. Pourtant c’est bizarre. On a trouvé quelques gravats sur lui, on ne voit pas très bien mais on a l’impression qu’il n’y a pas de sang.
Antonio avait la bouche sèche. Premier signe.
— Et alors ?
— Et alors on attend l’équipe de Parme.
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