Je suis si laide ! C’est le seul moment où j’ose, sans rougir, parler de lui. Je ne m’entretiens qu’avec moi-même, mais j’ai besoin que ce peu de lune, mystérieuse, vagabonde et diaphane, se pose sur moi, qui suis si opaque. Prenez le soleil, la terre, asseyez-vous à la droite du Père éternel, mais ne me privez pas de ce mince éclair de souvenir.