On pourrait ainsi écrire une contre-histoire de Rome et de l'Italie des quarante dernières années à travers le prisme morettien. En s'intéressant d'abord au contenu des films, répliques cultes et "prophéties" involontaires, et au contexte social et politique dans lequel chacun d'entre eux est sorti, puis aux lieux de tournage et aux décors. La genèse de ce livre vient justement de cette idée, de cette tentative de cartographier les lieux romaines dans le cinéma de Moretti.
Paolo Di Paolo, Encore quelque chose à découvrir, p. 12