Les lynchages n'étaient pas clandestins : annoncés dans la presse, les différentes étapes du supplice étaient souvent photographiées (…), y compris pour en faire des cartes postales ou des images de collection. Dès 1890, les opposants aux lynchages établirent des statistiques qui fournissaient leur nombre, les motifs des "crimes" et les méthodes d'exécution : pendaison, coups ou fusillade (…). Les lynchages se perpétrèrent jusque dans les années 1950...