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Citation de Partemps


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SOLLERS épinglé par Pascal Boulanger

Beaucoup d’incises en profondeur musicale dans les
lettres de Sollers à Dominique Rolin (Gallimard), ceci
par exemple : Nous ne pouvons pas entrer dans le malheur
car le malheur est une infirmité de la main dans la possibilité
du dehors. Or, nous sommes dehors ( …) Et puis,
des bassesses, des fautes de goût, des paresses, ceci par
exemple et à propos de Bernanos : Tu me dis Bernanos…
Hum…Sacré 19e début 20e, c’est vraiment la mort
tassée partout… Je regarde un peu en passant… Il fallait
vraiment que Freud vînt ( …). Si seulement Sollers avait
pris la peine de lire Bernanos et pas seulement un peu
en passant (sic), et pris la peine aussi de lire Bloy, on lui
pardonnerait tout !

*
Mais aussi le retour aux sources, puisque qu’’à la fin du recueil, Pascal Boulanger confie :

C’est en 1983 que Sollers publie Femmes. Et c’est à
cette date que je lis cette mise à mort de la mort.
J’en reprends aujourd’hui la lecture, avec le même
enchantement… Plus de trente après, cette chronique
métaphysique a encore gagné en lucidité et en sagacité.
( …) regard des hommes apeurés, épuisés, dérangés à
chaque instant, féminisés, débilisés, racornis, enjupés, domestiqués,
maternisés, mammas molles… Les voilà payeurs
porteurs, chauffeurs, bricoleurs, débardeurs de la connerie
sans fin et sans faille.. Asphyxiés au bain-marie, perfusés
dans l’insignifiance, la glu de l’aménagement permanent…
Familles, je ne vous hais même pas, ce qui serait encore une
façon de vous désirer par la bande, de croire à votre secret, ce
qui ne peut plus intéresser que la naïveté homo attardée…
Les mères, les homos malgré leur rivalité apparente, ce sont
qui dirait les kapos du camp invisible, ils s’entendent ( …).

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