En fin de journée, après des heures de labeur acharné, le disciple satisfait s'assit pour contempler son oeuvre : dans la lumière dorée du couchant, le nuancier du sous-bois et les roches de l'allée, impeccablement balayées et abondamment arrosées, reluisaient d'un éclat surnaturel. C'est alors que l'énigmatique Sen no Rikyu dit dans son dos ces paroles :
-Décidément, tu n'as rien compris à l'esprit du jardin de thé !
Puis, il agrippa les branches d'un arbre qu'il secoua vigoureusement.
[...] l'allée fut alors émaillé de l'or et du pourpre de quelques feuilles mordorées, symboles mêmes de l'automne et du roji, le sentier du dépouillement.