Pascal Pacaly

C'est un livre touchant précieux que je viens de refermer.Un ouvrage qui parle d'un monde révolu bien loin de notre époque pas forcément en temps mais en valeurs .

L univers qui est conté est celui des mineurs de ces hommes de divers horizons(Françe, Pologne ,

Maroc) fiers de leurs puits de leurs identités.

Ce livre à travers les témoignages, archives, lieux et fêtes racontés nous fait prendre conscience à quel point La Mine a marqué Saint Étienne et sa région .

Au fil des pages on apprends mieux sur ce travail dur dangereux voir inhumain, mais plus technique que l on pense et ceci dans des conditions déplorables. Il est vrai qu'il n existait pas de CHSCT à l époque, ni de SPA pour les chevaux employés.

Malgré tout cela si je devais retenir 2 mots à travers ces pages c'est "Solidarité" , ce mot ressort dans tous les témoignages de joie , de luttes ou de pleurs.

Quand à l'autre mot c'est "Fierté "d avoir appartenu à ce monde la en tant que acteur ou proche, descendants ou voisins. Fier d être d ici .

Un exemple parmi tant d'autres que renferme ce livre, est l histoire de la statue de bronze de Michel Rondet ,mineur syndicaliste à l initiative des caisses de secours et de retraités entre autres, dont les allemands pendant la guerre ont voulu faire fondre dans un premier temps mais ils se sont vite ravisés au vue de la colère de la population.

Vous l avez bien compris pourquoi ce livre est si precieux pour la mémoire, ne pas oublier ce monde la.

Il est toujours important de savoir d'où on vient pour savoir où l on va

Pascal Pacaly, l'auteur d'un livre éponyme publié en septembre aux éditions Grimal est un stéphanois d'origine de 35 ans, qui est aussi depuis son adolescence, un fou de rock.



Mû par cette passion, il a sillonné les routes de France  pendant des années, à la rencontre d'une multitude de groupes de rock hexagonaux. Fasciné par ces parcours souvent un peu hors normes, il a recueilli des centaines de confidences exclusives, en traînant dans les concerts, les festivals, les bars, s’invitant même parfois directement chez les musiciens…



De ces rencontres, et armé d'un vrai goût (et d'un vrai talent) pour l'écriture, il a été naturellement amené à rédiger plusieurs ouvrages sur sa passion ("Rock Addictions" ou encore "Rock Stories vol. 1 et 2)". Après ces ouvrages plus classiques dans leurs formes, il a imaginé un livre sous un angle inédit dans le secteur balisé de la biographie musicale.



En effet, son ouvrage Rock Attitude se propose de suivre, par une série de portraits d'une dizaine de pages chacun, des récits romancés sur les débuts de ces futures stars en herbe. 



Tout en restant collé à des évènements et des faits totalement authentiques, Pascal Pacaly, a créé, grace à sa plume inventive et parfois bien déjantée ( tels que mon préféré, le récit sur les Fatals Picards avec un Julien Lepers sequestré, bien barré et bien tordant), de courtes fictions autour de ces artistes, qui nous permettent de saisir ce moment clé où ces artistes ont enfin quitté l'ombre pour la lumière. Une plongée assez fascinante dans la vie de ces chanteurs que rien ni personne ne pouvait écarter de leur dessein et de leur destin.



27 artistes différents, du plus ( Zaz, BB Brunes, Cali) au moins médiatisé ( Banane Métallik, Guerilla Poubelle), du plus ( Ultra Vomit au moins trash ( Slimmy). Si on peut légitimement s'interroger sur la présence de certains de ces artistes dans un livre sur le rock (les déjà cités Zaz et Slimmy mais aussi Emma Daumas ouPep's), on comprend que tous ont un point commun, celui d'avoir réussi à accomplir leur rêve de gosse où le rock avait une très grande part. On comprend ce qui fait, et fera toujours, la différence entre ceux qui rêvent leur vie et ceux qui parviennent à toucher du doigt l'objet de leurs rêves, malgré les obstacles, les qu'en dira-t-on, les couleuvres à avaler…



Et le vrai point d'accroche entre tous ces artistes ( à savoir par ordre alhpabétique, et ordre du livre, Anaïs, Ange, Banane Métalik, Barrio Populo, BB Brunes, Bruno Cali, Cocoon, Emma Daumas, Fatals Picards, Guerilla Poubelle, Joseph d’Anvers, Justin(e), Kiddie Coke, Métal Urbain, Jipé Nataf/Les Innocents, No One Is Innocent, Olivia Ruiz, Pep’s, Prohom, Shaka Ponk, Silent Alice, Sliimy, The Arrs, The Penelopes, Thiéfaine, Ultra Vomit, Zaz), c'est bien évidemment le fait de posséder tous et toutes cette fameuse "rock attitude".
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Pascal Pacaly est un passionné de rock qui connaît le milieu comme sa poche. Sans éviter l’écueil agaçant de la nostalgie (le ‘c’était mieux avant’ accompagné de son inséparable ‘mais il ne mourra jamais’), son livre constitue un panégyrique du rock alternatif construit à partir d’une série de portraits d’acteurs de la scène rock parisienne, que ce soient des musiciens comme Napo Romero (ex Chihuaha) ou San Severino, des gestionnaires de salles comme le Gibus, la Miroiterie ou le Bus Palladium, ou encore des disquaires comme ceux du magasin New Rose.



Au-delà des parcours particuliers qui m’ont permis de compléter ma culture musicale et de me replonger dans mes souvenirs de jeunesse, l’intérêt de ce livre, même si ce n’était pas forcément l’objectif de Pascal Pacaly, est de dresser un panorama de l’écosystème du rock underground et de son évolution, depuis l’âge d’or de la scène alternative des années 80 qui avait germé dans les squats parisiens. Et c’est de cet aspect là que je vais m’attacher à rendre compte ici.



Au milieu de cet écosystème précaire, on trouve évidemment les musiciens, de plus en plus nombreux. Paris est considéré comme un environnement très favorable pour y trouver des congénères et y fonder un groupe. Les frontières entre les familles musicales sont jugées moins étanches qu’autrefois. Le livre fait un zoom sur quelques tribus particulières (la famille gothique, la famille métal…) mais le métissage musical est de plus en plus fréquent. L’expérience de quelques groupes occupant une niche spécialisée illustre le dilemme auquel ils doivent faire face : élargir l’audience et le succès au risque d’être plus exposés au phénomène de mode et de se couper du public d’origine, plus fidèle.



Autour des musiciens, on trouve les labels, chargés de la production et de la promotion de leurs artistes. Les années 80 ont vu naître deux labels emblématiques de la scène alternative : Boucherie Production et Bondage Records, qui travaillaient dans des conditions pour le moins artisanales à leur début. Peu à peu, les majors sont intervenus sur le marché alternatif et le maillage des petites structures s’est appauvri. Un autre dilemme du musicien apparaît en filigrane dans le livre : travailler avec un gros label qui apporte des moyens et de la notoriété ou rester dans un petit label, plus familial et chaleureux, ou bien encore rester indépendant. Au fil du temps la production est devenue de plus en plus accessible, notamment au moment de l’avènement du CD et de la numérisation. Et pour un groupe aujourd’hui la difficulté n’est plus d’entrer dans un studio et de produire du contenu mais elle est de se faire connaître, d’avoir accès aux média, d’être diffusé. La presse musicale spécialisée n’a plus son rayonnement des années 70. Les radios libres des années 80 sont rentrées dans le rang. Les grandes stations de radio ou chaînes de télévision n’ont plus d’émissions spécialisées comme celles présentées dans les années 70 par de Caunes (Chorus) ou Maneval (PO-GO). Les artistes sont donc massivement présents sur internet (Facebook, MySpace) mais cette prolifération sur le net fait qu’il est difficile de percer comme il est difficile pour le public de distinguer le bon du moins bon. Paradoxalement la désintermédiation introduite par internet accentue le déclin des labels, dont le rôle est néanmoins jugé par les acteurs du secteur comme indispensable pour faire émerger et promouvoir les groupes.



Autre évolution, conséquence du déclin du disque (même si les vinyles forment une niche en croissance et l’activité de disquaire a repris un peu du poil de la bête), l’économie de la musique repose de plus en plus sur le concert. Les acteurs sont ici les propriétaires de salles ou de bars et les organisateurs de concert, fonctionnant souvent sous forme d’association. Le livre montre comment quelques musiciens cherchent à se dégager de cette contrainte en développant la polyvalence. Les cas de Seb le Bison ou de Davis Stygmate sont à cet égard exemplaires : ils peuvent être à la fois musicien, DJ, organisateur de soirées ou de concerts, patron de label, ingénieur du son. Se produire en concert reste néanmoins la clé de la survie pour un groupe. Et les musiciens se plaignent qu’il leur est de plus en plus difficile de trouver une salle en région parisienne alors que la province s’est couverte d’un réseau de lieux alternatifs et n’est plus un désert comparé à Paris. Même si les concerts n’ont plus le caractère aussi sauvage et violent que ceux des années 80, la pression du voisinage et de la réglementation posent des contraintes sur les lieux de concert. Les propriétaires ont parfois davantage le souci de la rentabilité économique que celui de la promotion de la musique. L’accès à une salle de concert offrant de bonnes conditions techniques est devenu sélectif alors que le nombre de groupes est de plus en plus élevé. Au travers des différents portraits, l’Est parisien, et Montreuil en particulier, apparaît comme le point névralgique de la scène musicale alternative parisienne.



Pascal Pacaly ne reconnaîtrait probablement pas son bébé à la lecture de mon commentaire qui ne restitue pas du tout l’esprit survolté et rock de l’écriture et des aventures des divers protagonistes évoqués dans le livre.

Écrit par Pascal Pacaly, Rock Attitude est un livre qui a pour but de présenter, de manière plus ou moins romancé, le début de différents groupes ou chanteurs œuvrant dans le rock, quel que soit son style exact. Pas de préjugé donc, on passe de BB Brunes à Guerilla Poubelle, de Emma Daumas à Ultra Vomit en passant par Justin(e), Hubert-Felix Thiefaine ou encore Silent Alice, il y a de quoi faire, chacun ayant le droit à sa propre histoire. Et si le style, et le découpage, le destine surtout à une lecture étalé dans le temps, il parvient à nous donner envie de s’intéresser à tout ces groupes dont il nous parle. Le plaisir est donc bien présent et l’absence d’intrigue ou de fil rouge ne gêne absolument pas. Difficile d’en dire plus, le mieux étant ici de se faire sa propre idée en achetant le livre, qui le mérite amplement même si, lu d’une traite, il ne présente pas le même intérêt…
Lien : http://www.jeuxvideo-live.co..

Comme je le disais j'avais hâte de le lire, et je n'ai pas été déçu !

C'est un album version BD, donc peu de texte, mais j'ai adoré ce petit moment.



Nous avons ici un conte revisité ( et j'adore ça, les contes ;-) ) une sorte d'Alice aux pays des merveilles en version gothique, sombre.



Une ambiance lourde et morbide, mais avec une histoire de cœur assez prenante et déstabilisante...



Les illustrations de Ludovic sont vraiment très chouette et correspondent parfaitement aux textes de Pascal. Un duo complémentaire qui donne un résultat magique.
Lien : http://ninietseslectures.blo..

Pour finir, je dirais simplement que c'est joli à voir, intéressant dans la façon dont l'histoire de Lewis Caroll a été interprété ici surtout graphiquement parlant, mais cela reste très (trop) jeunesse, trop attendu et vite expédié malheureusement.
Lien : http://themidnightangel.cana..