Homo ne marche ni surtout ne court pas vite, mais il jouit d’une endurance exceptionnelle. On suppose que la réduction de la longueur des poils – et non la perte de pilosité – et l’apparition des glandes sudoripares apparaissent avec Homo erectus. À cela s’ajoutent son aptitude à découpler le rythme respiratoire de celui des membres – ce que ne peuvent pas faire les quadrupèdes – et des capacités ventilatoires favorisées par la mobilité des deux premières côtes thoraciques, avec une innervation intense du haut du tronc.