Le soir du 1er octobre, on pouvait observer par la fenêtre un ciel féérique. Un de ces ciels que l'on croirait truqué si on le voyait en photographie, que l'on croirait inventé si on l'observait peint. Un amoncellement, un éboulement, un écroulement de roses, de turquoises, de noirs, frangé de bleus sombres et marine, tachés de blanc opalescents, piqueté de jade, éclaboussé d'or et de cuivre. Il souhaita que sa mère regarde ce ciel incroyable, ce ciel magique, qu'elle voie quelque chose de beau, de sublime même, à la place de cette chambre fonctionnelle, et que sa fonction rendait hideuse.