Kaour, le tailleur, était très apprécié tant pour la qualité de son ouvrage que pour sa bonne humeur, et son amour des enfants qu'il savait distraire avec des riens : bobines de fil, petits bonnets de toutes les couleurs, menues bricoles que son ingéniosité rendaient plaisantes. Laouig, le sabotier, toujours sombre et distant, avait la réputation d'être âpre au gain. « Chacun vit sa bosse comme il peut ! » pensaient les villageois qui avaient bon coeur.