Pour le petit chat gris, la jument Fanny était devenue une protectrice, une forteresse, (…) Il n’avait pas envie de s’approcher de la porte à l’arrière de la maison. Il sentait qu’il n’y serait pas le bienvenu. De la part des créatures à deux pattes, il n’avait jamais reçu que des mauvais traitements, ou au mieux de l’indifférence.
Mais la grande jument rousse, si lourde, si lente, le petit chat gris en était venu à la considérer comme une amie sûre.
(Nouvelle : Cheval-vapeur)