À l’époque, les policiers œuvrent « main dans la main avec les juges ». « On atténuait la responsabilité de petits voyous ou, s’ils allaient en prison, on les aidait à cantiner, on mettait un billet de notre poche », en échange de tuyaux ultérieurs pour coincer des plus gros : « C’est donnant-donnant. » Quant aux braqueurs chevronnés comme « les perceurs de coffres yougoslaves, des durs qui nous insultaient, on les secouait, car si on les dérouille pas, c’est eux qui te mettent des coups de boule ».