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Citation de BRAEM


Ton corps sans vie est allongé dans cette chambre d’hôpital.
Je veux passer la dernière nuit de ta vie avec toi, la première nuit de ta mort avec toi.
Je me couche à tes côtés, immobile.
Je sais que tu es mort, mais je ne le comprends pas.
J’ai l’impression de vivre une sorte d’effarement.
Je suis sidérée de ce qui t’arrive, de ce qui nous arrive.
Tu ne me manques pas, je t’ai vu vivant et heureux quelques heures plus tôt.
Je suis sure que tu sais que je t’aime. »
« La douleur est tellement forte que je voudrais qu’on me l’arrache, me l’anesthésie, comme lorsqu’on est au stade terminal et qu’on demande grâce. Même un an après, même plus d’un an après, ce manque-là reste intenable. Il me ronge, me harcèle, me submerge, me torture au quotidien. Comment tenir ? Comment avancer ? Comment supporter ? Comment continuer ? Comment retrouver l’envie ? Comment ne pas lâcher ? Avec ce mal-là. Ce serait tellement plus simple de renoncer, de ne plus se lever tous les matins en redécouvrant ce drame, de ne plus rien savoir, d’oublier. Mais oublier que tu es mort, c’est t’oublier. Et jamais je ne le pourrai, Mon Adoré.
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