La douleur est tellement forte que je voudrais qu’on me l’arrache, qu’on l’anesthésie, comme lorsqu’on est en stade terminal et qu’on demande grâce. Même un an après, même plus d’un an après, ce manque-là reste intenable. Il me ronge, me harcèle, me submerge, me torture au quotidien. Comment tenir ? Comment avancer ? Comment supporter ? Comment continuer ? Comment retrouver l’envie ? Comment ne pas lâcher ? Avec ce mal-là.