En regardant dans le rétroviseur, Marie-Jo ne regrettait
ni son choix ni ses dix années d’engagement. Dix années trépidantes, pas tout à fait inutiles à en juger par le nombre de malfrats, d’escrocs ou de pervers qu’elle avait mis hors jeu. Ses méthodes peu orthodoxes ne l’avaient pas empêchée de se constituer l’un des plus beaux tableaux de chasse de la profession.