AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Patrick Bent (11)


Le mort n'est pas tout neuf. La plupart de ses contemporains reposent six pieds sous terre ou au fond de l'océan. Quant aux rares survivants, ils ont la langue en gelée ou racontent des salades.
Commenter  J’apprécie          40
On la jalousait au 36 quai des Orfèvres, on la haïssait dans les cours de prison. Mais à présent, la miss avait atteint la saturation. Si elle avait pris du plaisir à faire son boulot, les dérives voire les magouilles de certains de ses collègues avaient fait déborder le vase.
Commenter  J’apprécie          20
En regardant dans le rétroviseur, Marie-Jo ne regrettait
ni son choix ni ses dix années d’engagement. Dix années trépidantes, pas tout à fait inutiles à en juger par le nombre de malfrats, d’escrocs ou de pervers qu’elle avait mis hors jeu. Ses méthodes peu orthodoxes ne l’avaient pas empêchée de se constituer l’un des plus beaux tableaux de chasse de la profession.
Commenter  J’apprécie          20
Il y a trois mois, au terme d’une réflexion mûrement mijotée, la commissaire Beaussange avait démissionné de la police. Cette fois-ci, sa hiérarchie avait acté sa décision sans prétendre la retenir. Depuis, le commissariat de Saint- Malo était orphelin.
Commenter  J’apprécie          20
Dans la période difficile qu’elle affrontait, Marie-Jo cherchait à s’éblouir.
Toutes les solutions étaient bonnes pour traverser le désert où elle s’était aventurée.
Commenter  J’apprécie          20
Je me retourne pour lancer un dernier regard vers Saint-Malo. Plus nous nous éloignons, plus la ville m’apparaît dans sa compacité. Construite sur la mer, elle se blottit derrière ces fortifications, monolithique, inexpugnable, élégante. La beauté austère de Saint-Malo éclate davantage depuis le large, contrairement aux rivages de Dinard dont les mystères se révèlent à mesure qu’on les approche.Vallonnés, boisés, fleuris, découpés, truffés de luxueuses maisons au parfum d’Années folles, ils offrent mille surprise à l’ombre d’une végétation exotique. Tout en festons et coquetteries, la station balnéaire s’oppose à la rectitude minérale de la cité corsaire. De part et d’autre de l’estuaire , chacun revendique sa place. Les guerriers d’un côté, leur repos de l’autre.
Commenter  J’apprécie          20
Dans la cité où, depuis deux ans, les barbus et les voiles fleurissent à vue d’œil. À croire que la beauté glabre d’un visage frise l’anathème ou qu’il fallait à tout prix se voiler la face. Masque obligatoire au quotidien, poils pour les hommes, voiles pour les filles, le peuple des tours subit la férule d’un imam réactionnaire.
Commenter  J’apprécie          10
Ayant remisé son fourbi, il poussa enfin le portillon pour s'engager dans le jardin. Depuis le temps que j'attendais cet instant, il était enfin à ma portée. Tout se passa très vite et très simplement. Je me redressai et lui abattis la barre à mine derrière la nuque.
Commenter  J’apprécie          10
L'homme proféra des jurons mêlés de borborygmes. Sa respiration haletait et, sans pouvoir discerner son visage à travers l'épaisseur végétale, j'imaginais sa trogne avinée. Je l'entendis alors grommeler en fourrageant dans ses habits, comme s'il recherchait sa clef. Je me trompais : un jet de plus en plus puissant se fit entendre puis un liquide chaud me dégoulina sur le dos. Ce sagouin me pissait dessus en ânonnant pour lui-même : « Plus haut, salope ! »
Commenter  J’apprécie          10
Les quelques mètres qui le séparaient de moi semblaient des années lumière. Le salaud tenait une telle biture qu'il ne trouva pas immédiatement la porte du jardin, ses jambes butèrent dans le muret. Il en perdit l'équilibre et s'enfonça dans les troènes derrière lesquels je me trouvais tapi.
Commenter  J’apprécie          10
Les deux hommes se séparèrent à une dizaine de mètres de ma planque et, enfin, il s'approcha de chez lui, seul, saoul comme une bourrique. Une giclée d'adrénaline m'assaillit aussitôt. Je me redressai à demi, la barre à mine en main, prêt à bondir. J'avais hâte d'en finir.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Patrick Bent (30)Voir plus

Quiz Voir plus

Le théâtre à travers les siècles

Le théâtre de Grèce Antique est surtout spécialisé dans...

La comédie
La tragédie
Le tragi-comique

22 questions
149 lecteurs ont répondu
Thèmes : théâtreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}