Patrick Cady

Dites-vous que, lorsqu'un problème se répète dans votre vie, ce n'est pas un soi-disant destin qui en est la cause mais une part traumatisée de vous-même qui reproduit les conditions de son malheur comme un disque vinyle rayé butant sur la blessure de son sillon et ne pouvant plus faire entendre comme voix que le crachottement de ce heurt.

Vous pouvez choisir votre psy en fonciton de son sexe si vos pensez que vous pourrez davatage aider un homme ou une femme à devnir votre psy, mais méfire-vous de prendre le semblable comme critère de cjoix, une femme parce que vous êtres une femme et qu'on se comprend mieux entre femmes, un himme parce qu'entre hsmemes..., celui qi a cpnnutelle rue parce que moi aussi, etc. Une trop grande connivence supposée au départ peut être non seulement un leurre, mais aussi un piège provoquant un enfermement dans une complicité confortable parce que connue alors que votre psy est là pour vous aider à explorer l'inconnu de vous-même.

La pression d'un groupe peut aussi être utilisée comme dans la démarche des Alcooliques Anonymes. L'ennui, c'est que le problème n'est pas l'alcool, mais la dépendance. OIL m'est arrivé à plusieurs reprises de recevoir des personnes en ayant souffert ; leur participation à des groupes de AA les en avait sortis, leur vie s'en trouvait, bien sûr, très améliorée, mais quand même hypothéqué par de nouvelles dépendances qui avaient pris le relais, dépendance au jeu pour l'un, dépendance à des achats compulsifs pour d'autres; Derrière cela peut se cacher une dépendance plus fondamentale dont dérivent les autres [...].

Si vous vous informez votre entourage de tout ce qui se dit avec votre psy, dites-vous aussi que cette divulgation est un moyen très sûr de faire échouer la psychothérapie. Le secret n'est pas seulement l'obligation égale de votre psy. Il est également une nécessité thérapeutique qui requiert votre participation active.

... une psychothérapie est un travail qui se fait à deux. Si vous laissez votre psychothérapeute se débrouiller seul, vous lui permettrez peut-être de faire un bon show à la sortie duquel vous vous sentirez content d'avoir payé votre place, mais vous n'en retirerez aucun effet durable.

On pense toujours qu'il ne faut pas choisir un débutant, mais une telle personne est très investie dans sa pratique ; elle sera peut-être plus à l'écoute de votre parole et d'autant plus empathique que sa propre expérience de la psychothérapie sera encore vive en elle.

Vous êtes en droit, dès la première rencontre, de demander à la personne à qui vous vous adressez si elle a elle-même traversé une telle expérience ou si elle vous propose de vous guider sur un territoire inconnu de vous et où elle n'a jamais mis les pieds.

Le seul problème est qu'aucune étude ne peut vous initier à la psychothérapie, et pour cause il s'agit d'une expérience par des livres ou des cours, même si je trouve qu'avoir fait des études est une bonne chose, quel qu'en soit le contenu.

La psychothérapie n'est pas une discussion entre amis où chacun défend son point de vue. Le psychothérapeute ne va pas chercher à défendre l'idée que vous venez d'attaquer. Au lieu de cela, il va s'intéresser à votre attaque, tenter avec vous d'y voir la défense, l'agressivité, la peur qui remontent ensemble du fond de votre histoire. Votre psy tentera de démonter le ressort caché de votre attaque, mais il saluera aussi en elle la désobéissance vitale de l'enfant à qui il offre un espace intérieure où il vous sera possible d'écouter parce qu'il vous laissera libre à tout moment de le faire taire ou de ne pas l'écouter.

La dépression n'est pas une maladie que vous auriez attrapée par une fantaisie virale ou génétique ; elle n'est pas la cause de votre souffrance, mais la réaction à une souffrance ayant des racines souvent bien plus anciennes.