Patrick Chauvet

Un soldat s'engageant contre l'obscurantisme et les abysses des obscurités inhérentes à nos personnalités

Bernanos est une voix claire qui résonne à l'intention des remous violents des âmes tourmentées qu'il nous livre avec force descriptions circonstanciées

Tant il est vrai qu'il raconte dans leurs plus infimes détails crus et vus avec réalisme ultra lucide les évolutions ou progressions qui font partie de nous nous gouvernant avec bonheur plus souvent fâcheusement pour notre malheur

Bernanos dont il est de notre ressort en notre âme et conscience de bien vouloir prendre conscience de son existence d'auteur hautement éclairé aux portes de son extrême lucidité pour nous faire battre le rappel dans nos esprits d'un sursaut à nous réveiller à défaut de rédemption vouloir déjà en repérer les prémisses

Grâce à Bernanos une sentinelle le garant de nos vies mises en danger

dont il a pour but de nous engager à veiller et entretenir la flamme de Vie surtout de la raviver

Le titre est erroné : il s'agit du livre : L'ordre du technique

Comment il s'est imposé et comment en sortir.



Je ne sais pas comment corriger cette erreur mais j'ai de meilleurs idées sur l'ordre du technique et comment s'en sortir après la lecture de ce livre !



Erreur corrigée : grand merci à l'administrateur.

Ce livre est un petit bijou. Ecrit par Mgr Chauvet qui est ancien professeur de Lettres si je ne me trompe pas, et archiprêtre de Notre-Dame à Paris. C'est un passionné de Bernanos. Son livre passe en revue les grands romans de Bernanos (Un curé de campagne, Sous le soleil de Satan, Le dialogue des Carmélites) du point de vue littéraire bien sûr mais surtout en analysant l'apport spirituel des romans de Bernanos. C'est l'occasion pour Mgr Chauvet de nous apporter également des éléments très enrichissants sur la spiritualité du curé d'Ars et de Thérèse de l'Enfant-Jésus.

Notre-Dame va bien. ou pas trop mal vu ce qu’elle a connu. Beaucoup sont désormais à son chevet et parmi eux, son recteur, Monseigneur Chauvet. Dans ce récit sous-titré Journal d’une renaissance, l’archiprêtre revient sur les trois années qui se sont écoulées depuis l’incendie de la célèbre cathédrale le 15 avril 2019. Il explique comment l’édifice a survécu (au sens propre) et comment tout s’est mis en place pour la sauver. Tout semblait être organisé mais voilà, le confinement est arrivé. A partir du printemps 2020, et comme tous les français, Monseigneur Chauvet s’est trouvé confiné au sein de la maison des chanoines. Le chantier de Notre-Dame a été ralenti. Cette « pause » qui n’a dépendu de personne a été l’occasion pour lui de faire une sorte de bilan sur plusieurs sujets : l’amitié, la conscience ou le silence. Ce récit est à mi-chemin entre journal de bord et journal intime, entre réflexions sociétales et théologiques. N’hésitez pas à vous laisser envahir par ce livre profond par ailleurs truffé d’anecdotes drôles et savoureuses.

Monseigneur Patrick Chauvet, auteur de ce témoignage, fait découvrir ce qu’est sa charge, sans doute méconnue d’un grand nombre, celle de recteur de Notre-Dame de Paris. A cette occasion nous découvrons un homme, un professeur de Lettres, un patron, un prêtre. Sa mission est multiple -politique, diplomatique, économique, et bien sûr pastorale. Il cherche donc à entretenir et à valoriser ce lieu prestigieux de notre patrimoine, lieu de culte que la culture artistique met en valeur, lieu d’admiration et d’adoration, lieu de confidences et d’écoute, lieu d’accueil et de paix. Même si les grands de ce monde aiment à venir visiter cette cathédrale unique -voire à vénérer la Sainte Couronne-, c’est pour tous qu’il travaille à chercher des fonds, convaincu qu’elle favorise l’évangélisation, car c’est cela qui donne tout son sens à son engagement. Nul doute que son dynamisme, les relations tissées, sa foi, lui permettront de relever le défi de sa restauration à la suite de l’incendie qui l’a ravagée. Ce livre, écrit peu avant, est passionnant à lire, avec ses anecdotes, ses références historiques et littéraires qui font vivre ce lieu extraordinaire.