Louis est maintenant debout devant les barbelés, en pleine vue des allemands. Il découvre ce qu'un combattant de première ligne n'envisage que rarement de toute sa hauteur. Le champ de bataille ! C'est la vision privilégiée du maître dominant sa classe, celle de l'orateur à l'assemblée nationale. Mais Louis n'a plus vraiment peur. Il est au-delà de ce sentiment ... il s'attend tellement à mourir, là, maintenant, que chaque seconde gagnée est une vie entière !