AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Patrick Guillot (11)


Pourtant, l’antiféminisme est aussi ancien que le féminisme, et date de plusieurs siècles. Et les courants qui s’opposent au féminisme aujourd’hui sont les mêmes que ceux qui s’y opposaient déjà il y a plusieurs siècles : ce sont par exemple les adversaires de la mixité scolaire, du divorce, de la valorisation du corps, des méthodes contraceptives et abortives. Ils se rattachent pour l’essentiel, aux traditions intégristes des trois religions monothéistes : en l’occurrence, rien de bien nouveau. (page 117)
Commenter  J’apprécie          280
La croyance en la spécificité et la consubstantialité masculine des violences sexuelles est désormais largement installée dans les esprits. Si elle ne fait en rien diminuer le nombre des délits, elle favorise toutes les affabulations. En effet, si tous les hommes sont potentiellement capables d’agressions, alors toute accusation portée contre un homme acquiert d’entrée une forte crédibilité. La présomption d’innocence disparaît.
C’est pourquoi l’on constate depuis trois décennies une véritable prolifération d’accusations mensongères, expression que l’usage raccourcit en « fausses accusations ». Au plan juridique, elles relèvent de la « dénonciation calomnieuse ». (page 157)
Commenter  J’apprécie          240
Le temps est venu d’une nouvelle mobilisation, dans le prolongement et le complément de celle des années 70, hommes et femmes associés : la lutte contre le(s) sexisme(s) est un tout, elle ne se divise pas. (page 211)
Commenter  J’apprécie          230
La misandrie devient une idéologie du quotidien, prégnante et habituelle au point que beaucoup ne la discernent pas, et surtout pas en tant qu’idéologie. (page 71)
Commenter  J’apprécie          220
Pour les séparatistes, le lesbianisme est plus qu’une orientation sexuelle, c’est un positionnement politique. (page 58)
Commenter  J’apprécie          220
Son positionnement est une illustration parfaite de l’opposition entre féminisme et misandrie. À l’époque, après des décennies de faible accès des filles à l’école et leur séparation d’avec les garçons, la principale revendication féministe en matière scolaire est la mixité. Exerçant dans un contexte où la revendication a été réalisée, (Mary) Daly (1928-2010) prône l’inverse : le retour à une non-mixité et l’instauration d’un nouveau séparatisme, au profit du sexe antérieurement discriminé. (page 56)
Commenter  J’apprécie          210
Et ils tracent entre les sexes une ligne de partage immuable : du côté des hommes, les armes, la guerre et la mort ; du côté des femmes les mains nues, la vie et la paix ; « les » hommes, tous bourreaux ; « les » femmes, toutes victimes. (page 68)
Commenter  J’apprécie          190
Le sexisme est la croyance en l’infériorité d’un sexe par rapport à l’autre. Au plan affectif, cette croyance s’accompagne de sentiments dévalorisants, selon des nuances diverses : la condescendance, le mépris, la haine, etc. (page 8)
Commenter  J’apprécie          190
La misandrie cause de nombreuses souffrances. Elle est source de nombreux dysfonctionnements individuels, relationnels, sociaux, tout autant que l’a été l’autre sexisme. Il y a un demi-siècle, les sociétés développées ont décidé à juste titre de se mobiliser contre la misogynie et les discriminations touchant les femmes. Même s’ils sont différemment évalués par les uns et par les autres, les résultats obtenus par cette mobilisation sont incontestables. (page 211)
Commenter  J’apprécie          180
Le féminisme authentique vise à obtenir pour les femmes les mêmes droits que les hommes, dans le cadre d’une société mixte. La plupart des courants misandres visent à obtenir pour les femmes des droits supérieurs à ceux des hommes, sans remettre en cause la mixité de la société et l’unicité du droit.
Mais la misandrie séparatiste refuse la mixité, parce que celle-ci implique des relations avec les hommes, qu’elle considère comme nocives, voire dangereuses, pour les femmes. Elle prône la séparation de celles-ci d’avec les hommes, partielle ou totale. Selon les cas, elle la prône dans le domaine du droit, de la sexualité, ou dans la société toute entière. (page 57)
Commenter  J’apprécie          180
Et la tradition de l’attribution du nom du père n’est en rien un privilège masculin. C’est le choix raisonnable de renforcer symboliquement le lien père-enfant, afin d’équilibrer le lien charnel établi d’emblée entre ce dernier et la mère. Un lien fort avec le père est ce qui donne à l’enfant la capacité à se détacher de sa génitrice. La population semble d’ailleurs très bien le comprendre. La tradition s’est maintenue, puisqu’en 2014, soit sept ans après la promulgation de la loi, 83% des enfants nés dans l’année portent le nom de leur père, 10% le double nom et 7% le nom de leur mère. (page 91)
Commenter  J’apprécie          160

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Patrick Guillot (1)Voir plus

Quiz Voir plus

Gilles Legardinier ou Bernard Minier

Demain j’arrête ! ?

Gilles Legardinier
Bernard Minier

10 questions
3 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}