La jeune femme s’appelait Blanche. Elle était d’une beauté radieuse et pleine de candeur. Mais on sentait bien que, sous cette apparente innocence, coulaient des rivières de lave. Il n’était que de lire ses livres, aussi foutraques que ciselés. Ses personnages frôlaient toujours les précipices ; tout lecteur doté de logique se prenait à les trouver presque normaux alors qu’objectivement, ils étaient fous à lier. Ses héroïnes se scarifiaient, s’imposaient d’invraisemblables sacrifices et semblaient parcourues de désirs incontrôlables. Car le sexe était omniprésent dans l’œuvre de Blanche Sagan..