Paul Bordeleau

C'est un album d'ambiance qui n'est pas mauvais mais une partie de golf entre père et fils n'est pas ma tasse de thé. Certes, cette partie sera l'occasion idéale de faire le point sur la mort du petit frère il y a 20 ans ou encore sur l'ancien emploi du père au centre de recherche. C'est vrai qu'il n'y a rien de mieux qu'une petite partie de golf pour régler tout ces problèmes et non-dits familiaux.



Oui, vous aurez compris que c'est pour ceux que cela intéresse et il y en a toujours. Moi, j'avoue que ce fut d'un ennui presque mortel. Pour autant, je reconnais une jolie mise en forme autour assez feutré de ce terrain de golf. On peut y voir les biches reprendre gout à la vie. On pourra dire que c'est plus qu'une partie de golf: c'est la vie.

Une jolie BD avec un dessin tout en nuances. L'histoire était au départ très prometteuse entre un fils et un père qui vont revenir sur leur passé lors d'une partie de golf. Mais le narrateur est passé vite sur les événements en question. J'aurais aimé qu'il traite le sujet avec plus de profondeur. On reste un peu sur notre faim.

Les dialogues méritaient également d'être plus captivants et moins calqués.

Je ne suis pas allée bien loin dans cette bd car le vocabulaire et les tournures de phrases canadiens m’ont vraiment dérangée. Je butais à chaque case et j’étais obligée de relire pour bien comprendre. Ça m’a vite agacée et j’ai abandonné. Du peu que j’ai lu, l’histoire ne m’a pas emballée non plus.

C'est une belle histoire lors de laquelle un jeune et son père vont se rapprocher pendant une patrie de golf. Mais je n'ai pas accroché à la langue (l'auteur est canadien) qui m'a perturbé, j'ai donc vécu une lecture agréable, sans plus.

Retrouvailles d'un père et son fils sur un terrain de golf. Le fils cherche à remuer le passé, quand le père est surtout préoccupé par le plaisir du jeu. Un récit tout en finesse, avec un vrai climax. Les dessins, en particulier les vues du terrain de golf, sont superbes.

Une lecture très nouvelle pour ma part.

Des retrouvailles entre deux générations, un swing qui frappe au cœur. À la fois léger et grave, Le septième vert remue. C'est bijou.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..