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Citation de PatriceG


En page 61 du présent livre apparaît en présentation d'une lettre de Léon Tolstoï adressée au fils de Nicolas Gay, ami peintre et disciple de l'écrivain mort en 1894, un texte que voici (rédigé par les amis de Paul Boyer apparemment) :
Nicolas Nikolaévitch Gay, le fils du peintre, avait reçu de Tolstoï, le 19 décembre 1909, l'autorisation écrite de publier les lettres adressées par le grand écrivain à son père et à lui-même. Il avait remis cette autorisation à Paul Boyer en comptant sur lui pour conduire à bien cette publication, en traduction française ; un jeu de copies des lettres en question était joint à la lettre de Tolstoï. Mais Paul Boyer avait été trop occupé alors pour pouvoir donner suite à ce projet ; la mort de Tolstoï était survenue peu après, puis la guerre, et le précieux dossier avait été perdu de vue.
C'est au mois de juillet 1948 que Paul Boyer, l'ayant retrouvé, avait bien voulu communiquer ce dossier à Monsieur André Masson en le priant de le publier, s'il n'était pas trop tard. Or, il se trouvait que toute cette correspondance avait été déjà imprimée en russe depuis onze ans par Nicolas Gay : à savoir, en 1937, dans la revue Sovremennyia Zapiski de Paris et même en volume séparé, à Florence, par les soins de la maison d'édition GC Sansoni, à une date qui ne nous est pas exactement connue. Il n'aurait pu dès lors être question que de la publication d'une traduction française, et celà seulement pour celles de ces lettres qui seraient choisies comme les plus intéressantes. Une telle publication ne manquerait pas de satisfaire les historiens de la littérature soucieux d'éclairer la pensée de Léon Tolstoï : il est à souhaiter que l'un d'eux envisage un jour de l 'entreprendre.

Si je comprends bien, tout le monde s'est renvoyé ce dossier, les amis de mes amis ne sont pas forcément mes amis. Si Le fils aîné de Nicolas Gay avait compté sur Paul Boyer pour la publication française de ces lettres, il aurait pu attendre longtemps. Je ne pense pas qu'il n'y avait que la bonne parole des Tolstïens à propager à travers le monde, en l'occurence ici la France : on peut aussi comprendre la volonté d'un fils de voir de son vivant que ces trésors cheminent dans de bonnes mains et soient préservées de l'influence néfaste du tsar puis des bolcheviks.
Toutes ces politesses des uns envers les autres sont assez détestables. Tout le monde est bien content aujourd'hui de pouvoir apprécier tous ces trésors ou presque qu'ils soient des correspondances de Tolstoï avec Nicolas Gay et des peintures de ce dernier qu'on retrouve pour partie au Musée Trétiakov de Moscou suite à un legs relativement récent

Nicolaï Gay
On peut s'étonner qu'avec un nom pareil Gay soit russe: c'est le grand-père Gay français qui avait émigré en Russie au 18e siècle. Mais plus russe que Gay tu meurs ! Tellement la vie de ce peintre est surprenante, il y aurait de quoi écrire un livre. Je ne peux voir qu'avec bonheur les peintures de ce Gay dont certaines sont vues de millions de touristes !.. Ce sont des clair obscur réalistes qui ont une réelle valeur évocatrice déjà !..

Nicolaï Gay et Tolstoï se sont rencontrés à Moscou à la faveur du recensement de la population en 1882 et sont devenus amis. Gay avait l'agrément de la comtesse dont il fit très vite un portrait..
A propos de livre à faire sur la vie de Gay, il faut préciser qu'il a écrit ses mémoires !..
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