Murmure des morts (« Gemurmel der Toten »)
Pour Tanja
Les cavités de nos yeux sont claires,
Illuminées par les coléoptères.
Avec de l’argile, les cheveux en broussailles,
Nous construisons le monde, vaille que vaille.
(…)
Le bourreau avec son crochet
Décapite nos ombres dans le donjon.
Valets, ayez pitié, valets…
Pitié, ô, dragon.
Czernowitz, juillet 1941