Le passage que je viens de citer concerne les premières années du XIXème siècle, le temps des mâts, des vergues et des voiles, le temps où, possédant à fond la pratique des manœuvres courantes et des manœuvres dormantes, les gabiers aux talons ailés, sur qui reposaient l'allure et la sécurité du vaisseau, voltigeaient entre ciel et pont tandis qu'autour d'eux, le dos tendu aux coups de garcette, une main pour la France et l'autre pour sa peau, la gent lourde des canonniers, des chaloupiers et des matelots de pont s'évertuait "au haut du mât qui plie et tremble" pour étouffer la voile en question ...