La salle était comble, ce qui me surprit.Sans doute l'animation qui y régnait n'était-elle que de l'exubérance destiné à refouler l'anxiété que tous éprouvaient. On donnait - La Kermesse héroïque-.Françoise Rosay était la femme que j'aurais aimé être. Les troupes espagnoles investissaient une petite ville flamande du dix-septième siècle que les hommes avait fuie. Les femmes faisaient face à l'envahisseur.On était loin du fatalisme qui régnait à Guernica.Les habitantes de notre ville se mobiliseront-elles pour affronter les troupes de Mola, pour égorger les franquistes ?
( p.61)