Mais une autre industrie était née, terrible et menaçante, en face de cette librairie hospitalière qui ne demandait qu'à sauver du pilon les bons livres incomplets. Cette industrie n'était autre que l'équarissage des anciens livres.
On sait quel est l'affreux et lucratif métier de l'équarisseur, qui dépèce des chevaux morts et qui ne fait pas de grâce aux chevaux blessés. Tout en est bon, quand le travail est bien fait, et un vieux cheval habilement - débité-, écorché, taillé, mis en pièces, rapporte à l'artiste équarisseur trois ou quatre fois autant qu'il le paie sur pied, mort ou vivant. (p. 25)