Paul-Louis Couchoud, André Faure et Albert Poncin sont les premier haïjins (auteur de haïku) français.
Ce petit recueil s’ouvre avec une brève histoire du haïku et notamment son introduction en Occident. Des « poilus » se distingueront dans des « haïkus de guerre ». Tombés un peu dans l’oubli, les haïkus seront de nouveau en vogue grâce aux beatniks et Jack Kerouac. Depuis, nombre de poètes, amateurs ou non, se sont emparés de cette forme littéraire.
« Au fil de l’eau » est un recueil écrit pendant un voyage sur les canaux français par les 3 amis.
A noter, à la fin, une fiche technique « Faites vos haikus vous-mêmes » et une bibliographie dans laquelle piocher de nouvelles lectures.
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Deux oeuvres dans ce recueil : "au fil de l'eau" de trois jeunes gens partis de Paris sur une péniche, poèmes-haïkus légers, parfois drôles.
L'autre ensemble, "haïkus", légèrement plus tardif est l'oeuvre d'un certain Rafaël Lozano. La lecture se fait "à la japonaise" : de droite à gauche et de haut en bas en colonne. Ce petit livre est complété par un appareil critique plutôt intéressant.
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C’est en 1903 que trois jeunes poètes rédigent les premiers haïkus français. Partis naviguer sur les rivières de France, ils croquent ce qu’ils observent au fil de l’eau en dix-sept syllabes : des paysages, une gargote, des écluses, des femmes ou simplement la vie à bord.
Cet ensemble de compositions en trois vers nous entraîne le long du courant et dépeint parfaitement la vie qui devait être celle des campagnes du début du XXe siècle.
Sensible au charme du haiku, je n’ai été que partiellement happée par ceux-ci : trop descriptifs, pour certains pas assez empreints de poésie. On est loin de ceux de Kerouac pr exemple... Ceux-ci ont toutefois le mérite d’avoir introduit la pratique en Occident et peut-être l‘excuse d’avoir essuyé les plâtres.
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