Et voici que chante…
Et voici que chante ta louange celui venu s'agenouiller
comme s'il devait mourir à tes pieds
Il chante ta louange car il revoit ces collines et l'ordre
immuable des champs au feuillage bleu
Des arbres… Que l'élan brusquement se brise j'étais venu
et je m'ébats Nec taceat monumenta
Viae Oh douleur ! quand chaque statue se reflétant dans le
ciel sans visage et le flanc déjà percé
Et démembrée quelquefois chaque statue reflète dans le
ciel imparfaite mais intacte
La dédicace ultime où chaque chose frappée dans son
éternité se trouve posée là fers
Dans les plaies démantelée mais rigide Oh paysage
saturé de
gestes nobles…
et de stigmates…