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Critiques de Paul Sanda (6)
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Fantômes, spectres et revenants

Pascal Cazottes, historien des mystères de notre monde, a collecté de nombreux témoignages sur les diverses manifestations de l’invisible.



Mgr Paul Sanda, patriarche orthodoxe, apporte un éclairage en analysant ces évènements, qui, depuis fort longtemps, n’inquiètent plus les Maîtres de l’ésotérisme occidental.



Cet ouvrage ne propose pas une compilation d’histoires fantastiques, mais plutôt la raison de ces apparitions et visions soudaines qui peuvent surgir à n’importe quel moment de notre vie.



Tous ces phénomènes liés à la circulation des esprits entre les différents plans d’existence sont de diverses natures puisque tout dépend du degré de l'évolution spirituelle de ces êtres, de leur engluement dans la matière, de leur attachement au monde terrestre…



Dès les premières pages, tout y est très bien expliqué, détaillé. J’ai trouvé ce livre passionnant, instructif avec des témoignages incroyables sur les Anges et Archanges qui occupent depuis des temps immémoriaux une place de choix dans les différents textes sacrés.



Il y a aussi ces animaux fantômes qui reviennent voir leur maître, que ce soit sous leur forme animale ou en lumière subtile sous la forme d’un orbe, comme chez l’homme.



Ce chapitre sur les armées fantômes et chronomirages m’a fait repenser à ces ondes rémanentes, ces tableaux du passé que l’on peut voir reparaître et qui démontrent cette interpénétration énergétique entre le monde visible et invisible.



Sans oublier le mystère des corps incorruptibles qui continuent, encore de nos jours, à nous émerveiller, nous étonner, tout comme celui des Dames blanches et bien d’autres sujets qui sont abordés dans cet ouvrage extrêmement bien documenté et illustré d’incroyables photos d’apparitions lumineuses.



Il y aurait tellement à en dire, que je préfère vous laisser le soin de découvrir ce livre qui donne un éclairage nouveau sur tous ces phénomènes.



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Sept fragments immanents pour une alchimie ..

Le titre renvoie inévitablement à l’alchimie du verbe d’Une saison en enfer. Dans la cinquième partie du recueil, Rimbaud évoque effectivement la littérature démodée, les romans de nos aïeules ou encore les rythmes naïfs qui ont forgé sa sensibilité de poète encore bambin. Éditeur des surréalistes, et donc, de facto, rimbaldien, Paul Sanda revient lui aussi sur ses premières émotions esthétiques, soit celle de la petite enfance, à travers sept textes introspectifs, comme autant d’hommages à des livres lus, relus, aimés. Faut-il d’ailleurs parler de « livres » au sens strict ? Paul Sanda fait essentiellement allusion à des bandes-dessinées, soit à diverses émotions plastiques générées par des comics encore célèbres comme Tintin, ou désormais oubliés, comme Petzi l’alpiniste ou La Planète bouboule. Il s’agit donc de découvertes faites à six-sept ans, au moment où l’acquisition de la lecture et de l’écriture est encore récente, sinon fragile, où les images se gravent à jamais dans l’inconscient. Reproduites sur satiné blanc dans l’opuscule, (qui tient aussi du livre d’art), les vignettes colorées plongent, ou replongent le lecteur dans une sorte d’enchantement, de rêve irisé. Ces mêmes images, Paul Sanda les relie à ses futures découvertes littéraires, et notamment à sa rencontre avec le surréalisme évoqué plus haut. L’opuscule n’est-il pas dédié, notamment, à Jean Rollin, Sarane Alexandrian et Alain Pierre-Pillet ? Annoncée par la voix nasillarde de la radio paternelle (p. 19), la mort d’André Breton est vécue comme un drame, un traumatisme : Je ne sais pourquoi mais, sur l’instant, cette nouvelle me troubla vraiment ; et je garde un souvenir absolument net de cette sentence mécanique qui prend dans mon histoire personnelle aujourd’hui, en vision prémonitoire, tout son relief. Convoquant notamment Jules Monnerot, Pierre Mabille, ou André Pieyre de Mandiargues, P. Sanda montre précisément en quoi ces primes icônes paralittéraires forgent à jamais la sensibilité, la manière d’être au monde, comme le souligne José Pierre évoquant4 la splendide illustration des contes populaires et des livres d’enfance. C’est en effet la BD, genre marginal, méprisé, qui permet à l’enfant encore non-intellectualisé, non poli par l’érudition, d’accéder à l’imaginaire, de s’évader, de parcourir des paysages mentaux vierges, non bornés la raison, le bon sens.



Chroniqué par nos soins dans Diérèse 80, Auberge de la tête noire constitue une autobiographie en vers, puisque l’auteur y décrit son enfance vendéenne à travers une série de poèmes. Sept fragments… s’inscrit dans le même cycle d’auto-analyse, de souvenirs, d’introspection. Il s’agit cette foi de parler de soi à travers les autres, à travers la création des autres. De re-explorer les jeunes années à travers une bibliographie. Pareil projet s’inscrit dans la logique du Pacte bicéphale, ouvrage co-écrit avec Rémi Boyer, publié un an auparavant5, ce qu’annonce l’auteur dès l’incipit. On ne peut, non plus, s’empêcher de songer au Leiris de L’Âge d’homme, de Biffures. Servis par un style élégant et souple, le désir de vérité propre à P. Sanda apparaît effectivement radical.





Article d'Etienne Ruhaud
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Le Labyrinthe hermétique : Les Douze Portes d..

Dans un premier temps je remercie Babelio pour ce joli cadeau.



Ce livre est un défi pour moi car à l'opposé de ce que je lis habituellement. Mais c'est ce qui fait l'ouverture d'esprit et un esprit cultivé 😉



Un long préambule assez hardu à lire car je suis une non initié et je suis non croyante.



1-le chaos

2- l'irréel

3- la terre

4- l'eau

5- l'extraordinaire

6- l'effrayant

7- l'invisible

8- l'utopie

9- l'impenetrable

10- l'impossible

11- la lumière



Pas facile à lire du tout.

J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de répétition et trop de citations en milieu de texte et à un moment on ne sait plus si c'est une citations ou l'auteur.



Je pense que ce livre plaira à des gens qui maîtrisent déjà bien le sujet ou aux adeptes de la foi catholique.
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Auberge de la tête noire

Le titre évoque plutôt un polar. Il s’agit pourtant bien d’une autobiographie poétique d’enfance, tel qu’indiqué sur la couverture. Cinq ans après "Célébrations des nuées", récit en prose entrecoupé de vers, Paul Sanda décide de revenir sur sa propre existence, en parlant cette fois de son jeune âge. Le résultat est surprenant, et bien éloigné des précédents livres, qu’il s’agisse du fond ou de la forme. Sur la forme, nous sommes loin des images flamboyantes, parfois surréalistes, propres aux précédents opuscules. Le ton est ici beaucoup plus mesuré, non pas terne, mais tout simplement vrai. En vers narratifs libres parfaitement limpides, P. Sanda narre son enfance à Saint-Georges-sur-Loire, dans la campagne angevine, au bord du célèbre fleuve cher à Julien Gracq. Logé, avec sa famille, dans une maison au confort spartiate, le jeune Paul explore le bourg ainsi que les environs, créant ainsi son propre paysage mental. Croisée quatre fois par jour dans l’aller jusqu’à l’école, une étrange tête noire, sculptée au fronton d’une auberge, fait office de Minotaure dans le labyrinthe de la mémoire. Marqué par le "mystère chrétien" (p. 22) lors de la messe dominicale, Paul nourrit également sa mythologie personnelle de nombreuses lectures, comme Tom Sawyer, ou de films classiques, comme Alexandre Nevski, ou tout simplement de visions, fragments devenus images, réminiscences d’un rêve éveillé. Ainsi se dessine l’itinéraire d’un futur écrivain, amoureux du livre, seul outil de tempérance (p. 17), à jamais marqué par la fiction, les contes populaires, et qui aime à s’inventer une seconde vie, tournée vers le passé, un Moyen Âge fantasmé, nervalien : "Grand-mère fut chambrière à Serrant (Château),/elle en rapporta, avant-guerre, une tapisserie,/faite d’une légende brodée à la main. Une/scène de chasse qui hanta mes nuits &/occupa mes jours, inventant mon admiration" (p. 23). Magnifiée à chaque page, la Nature occupe également une place centrale dans le méandre des souvenirs, pour se transformer en personnage à part entière. Mystique, mais aussi panthéiste, P. Sanda sait à merveille chanter les saisons, les senteurs et les couleurs, soit "la docilité de la terre/aspirant la pluie, les animaux du sol, les roses/mauves & le si beau carré de cyclamens." (p. 29).Récit initiatique orné de photographies rétro, récit de formation, ce nouveau livre, publié par l’intéressé aux très belles éditions Rafaël de Surtis, surprendra probablement certains lecteurs, habitués aux essais théologiques ou ésotériques. Ici, il s’agit essentiellement de se raconter, de raconter son parcours personnel, mais aussi celui de la famille, de ce père étudiant à la Catho, de l’arrière-grand-mère Berthe, du "sol ancestral" (p. 33). Si l’enfance est parfois morose, "bonnet d’âne" (p. 28) ou "frustration" (p. 25), les vingt-trois poèmes de ce magnifique volume en restituent la subtile essence, à l’imparfait, non sans une pointe de douce mélancolie.



Critique d'Etienne Ruhaud parue dans "Diérèse".
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Le Labyrinthe hermétique : Les Douze Portes d..

Je remercie Babelio de m'avoir envoyé ce livre par l'intermédiaire de la masse critique.

J'ai toujours été intriguée par l'hermetisme et l'alchimie, je pensais que ce livre allait m'expliquer les bases de ces disciplines, que je connais peu. Or, le livre est clairement pour des initiés qui maîtrisent les termes, les symboles et l'univers. J'ai eu énormément de mal à lire le livre, à comprendre les explications de l'auteur.

La graphie, assez resserrée avec de longs paragraphes durs à comprendre sur le plan du contenu, n'aide pas à passer un moment agréable.

Dommage...
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Le Labyrinthe hermétique : Les Douze Portes d..

Livre reçu dans le cadre d'une opération masse critique: merci à babelio, paul Sanda intègre aussi le Défi ABC 2023-2024

Tout est dit dans le titre: labyrinthe (sans Ariane) et hermétique, au sens moderne du terme. Il a l'immense mérite de me rappeler une phrase du regretté Jean-Marie Pelt (qui n'a aucun lien avec l'alchimie), passeur de savoir, pédagogue hors pair, qui parlait ainsi d'un texte abscons, et de son auteur: je l'ai "toujours considéré comme le prototype des philosophes, qui n'ayant rien à dire, le font longuement et nuageusement, selon le principe discutable: si c'est incompréhensible, cela doit être profond".

Incompréhensible, ce texte l'est, puisqu'il est destiné exclusivement aux initiés, les liens avec le christianisme orthodoxe nécessitent certainement des études approfondies de théologie: pour les adeptes et les initiés. Pas pour le commun des mortels.
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