Brian Jones tanne Charlie, qui résiste, vivant de son statut de semi-pro et de son salaire. Des décennies plus tard, il niait encore que les Stones l'aient spécifiquement choisi et, au bout du compte, débauché. "Je ne sais rien de tout ça", m'a-t-il lâché une fois où je lui en parlais. Dans une autre interview, il m'a raconté qu'il "cherchait de travail", qu'il était "entre deux contrats, comme disent les acteurs".
"Faux et archifaux, réplique Keith en repensant à cette époque. Bien sûr qu'on a essayé pendant des mois de convaincre Charlie de nous rejoindre", se souvient-il.
Quand j'entre chez un disquaire, je nous vois toujours dans les bacs. Mais je n'écoute jamais, sauf quand on m'envoie nos disques [en avance] et que je dois donner un avis. Mon épouse les écoute, et je les entends de temps en temps à la radio. C'est intéressant. (Charlie Watts)
J'étais au lit hier soir, j'ai entendu une pub pour le Royal Automobile Club et je me suis dit : "Je connais cette intro." C'était Street Fighting Man. Ça sonnait très bien. C'est comme ça que j'aime entendre les Stones. (Charlie Watts)
La musique flue et reflue. Elle n'a pas à être parfaitement dans le temps.