Je ne dis pas que la découverte de l’Idée du Beau n’ait pas été un événement extraordinaire et qu’elle n’ait pas engendré des conséquences positives d’importance considérable. Toute l’histoire de l’Art occidental manifeste ce qu’on lui dut, pendant plus de vingt siècles, en fait de styles et d’oeuvres du premier ordre. La pensée abstraite s’est ici montrée non moins féconde qu’elle l’a été dans l’édification de la science. Mais cette idée, pourtant, portait en elle le vice originel et inévitable auquel je viens de faire allusion.