Les deux principales sectes, épicurisme et stoïcisme, professaient que, pour atteindre le bonheur, il faut supprimer les vains désirs afin de se soustraire aux coups de la Fortune et se persuader que la mort n'est rien.
Le stoïcisme antique n'a que le nom de commun avec celui des modernes : ce fut un non-conformisme, qui conseillait au sage de se suicider s'il jugeait ne pouvoir plus vivre en ce monde de manière autonome. Quant à l'épicurisme, il enseignait à ne pas craindre la mort, à vivre d'amitié et d'eau fraîche et à ne se connaître de devoirs sociaux qu'envers ses amis. C'est à peu près le contraire de l'épicurisme au sens moderne ou du stoïcisme selon Alfred de Vigny.
Les païens et leurs dieux