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Quel écrivain italien de la Renaissance est-il le fondateur de la science politique moderne ? Son nom a donné naissance à un adjectif, qui pourtant désigne l'inverse de sa théorie…
« le prince » de Machiavel, c'est à lire en poche avec la préface de
Paul Veyne, chez Folio.
Cette réédition du merveilleux « musée imaginaire » de
Paul Veyne est publiée à sa mémoire. Disponible dans toutes les bonnes librairies !
En partenariat avec France Inter.
Une promenade dans les chefs-d'oeuvre de la peinture italienne à la lumière de l'Histoire sainte et de l'Antiquité romaine.
L'historien spécialiste de la Rome antique
Paul Veyne s'est éteint jeudi 29 septembre à l'âge de 92 ans. Retour sur une vie dédiée à la recherche et à la transmission.
#paulveyne #romeantique #antiquité
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Le Musée imaginaire de Paul Veyne : pour découvrir l'histoire des arts autrement ! Paul Veyne, historien d'art érudit et truculent, vous présente son musée imaginaire et vous fait entrer dans les plus belles œuvres de la peinture italienne...
Présenté par
Robert Maggiori, philosophe co-fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco et critique littéraire.
«
Une insolite curiosité » de
Paul Veyne aux Éditions Robert Laffont, 1152 pp., 32€
Une insolite curiositéPaul VeyneHélène Monsacré,
Hélène Monsacré,
Christophe Ono-dit-Biot
Éditions Robert Laffont
Collection Bouquins
Recueil de textes dans lesquels l'historien étudie les sociétés anciennes, les mentalités grecques ou encore la philosophie et la pensée stoïciennes. Il évoque aussi son parcours, sa passion pour la littérature et la peinture. Contient également des articles et des extraits tirés de «
L'empire gréco-romain », «
La société romaine » et « L'élégie érotique romaine », entre autres. ©Electre 2021
https://www.laprocure.com/insolite-curiosite-paul-veyne/9782221249222.html
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2/2 © Paul Veyne (Bruno Charoy/Pasco). Laure Adler s'entretient avec Paul Veyne, historien de la Rome antique : 2ème et dernière partie de l'entretien diffusée sur France Culture le 22 septembre 2015. « Les historiens racontent des événements vrais qui ont l'homme pour acteur ; l'histoire est un roman vrai », écrivait-il dans “Comment on écrit l'histoire” (1971). Aujourd'hui, au micro d'“Hors-Champs”, il se fait historien de son propre roman et revient sur un parcours dédié à l'amour de l'Antiquité... Son premier vrai ouvrage d’historien est venu un peu par hasard : « Je venais de finir ma thèse et je me suis dit qu’il fallait faire une préface : j’ai fini par faire 300 pages. » C’était le manuscrit de “Comment on écrit l’histoire”. « Je l’ai écrit par hasard, c’est une préface qui s’est allongé. C’était les souvenirs de moi écrivant ma thèse d’histoire. »
Paul Veyne confie être un grand amoureux : « J’ai eu l’impression d’avoir toujours été chanceux en amour. » Pourtant, il confie être craintif : « Ai-je la moindre chance face à une femme ? Je ne suis tombé amoureux que de femmes avec lesquelles je pensais avoir une chance. »
L’amour… C’est d’ailleurs un des sujets qu’il a largement abordé au cours de sa carrière d’historien : l’amour dans l’antiquité ; et de la passion chaste à l’amour charnel, il n’y a qu’un pas : « Quand j’ai commencé à écrire sur l’amour, personne ne parlait de la sexualité dans l’antiquité parce que ce n’était pas convenable. Comme c’était un sujet que personne ne traitait, j’ai donc voulu le traiter. Quand j’ai publié mon ouvrage, ça a été un scandale, l’indignation habituelle. »
Paul Veyne n’a pas voulu faire partie d’un courant ou d’une école. Mais, confie-t-il, « si j’avais été dans un sillage, ça aurait été celui de Foucault, mais c’était trop difficile. » Pour faire du Foucault, « il faut avoir une capacité d’abstraction et de travail que je n’avais pas. La quantité de choses qu’il était capable de dire était impressionnant. Et cette capacité de trouver tout de suite l’idée, le concept… »
S’il fut un grand ami de Foucault, il fut également un grand admirateur de René Char, qu’il découvre à l’âge de 17 ans : « Je suis tombé par hasard sur ses poèmes lorsque j’étais élève en khâgne et ça a été le choc. » Dans les années 80, ils ont enfin eu l’occasion de se rencontrer. « Il avait senti que j’avais une envie immense de faire un livre sur lui. Pendant des années, chaque mercredi après-midi j’étais chez lui. »
Amoureux de poésie, Paul Veyne s’estime néanmoins incapable d’écrire lui-même des poèmes. À la place, il préfère traduire. Le grec, si possible. C’est pourtant avec poésie qu’il nous retranscrit la perception antique de l’âme : « On pensait que l’âme était une partie du corps. Les dieux prélevaient l’âme du défunt, comme un foie ou un cœur, et elle était utilisée pour autre chose. Ainsi, il y a toujours de la vie… »
Extraits sonores :
- Raymond Aron dans “Radioscopie” de Jacques Chancel, 1er novembre 1976, France Inter
- Michel Foucault dans “Les après-midi de France Culture” de Paula Jacques, 11 janvier 1977, France Culture
Invité :
Paul Veyne, historien, professeur honoraire au Collège de France, spécialiste de l’Antiquité romaine
Thèmes : Antiquité| Histoire| Rome antique| Archéologie| Paul Veyne
Source : France Culture
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