Loin d’oublier la présence de l’analyste, le patient développe une sensibilité particulièrement aiguë aux indices acoustiques minimaux qui lui parviennent de derrière. La plume du médecin qui gratte le papier, sa chaise qui grince, le bruit presque imperceptible lorsqu’il se lisse la barbe, tout ceci s’organise progressivement en des messages, hautement significatifs, signalant au patient ce qu’il est censé associer librement et ne pas associer – jusqu’à ce qu’un certain type de respiration rythmée lui fasse savoir que son thérapeute a fini par s’assoupir…