Angèle à Malia
Bures, 5 septembre 1955
Ma petite fille,
Ca fait de la peine, que tu sois partie. J'ai peur que tu oublies tes parents. Et moi, je ne suis pas à l'aise d'écrire comme tu sais. Ton père encore moins. Il va bien. Il y a des prunes au jardin […] La maison est bien vide. Enfin, grâce à la poste, nous pourront s'écrire souvent.
Meilleures affections de
Ta mère