Albert a une imagination débordante mais cela lui joue parfois des tours car il est toujours dans la lune. Et si, en fait, c'était plutôt une qualité...
Albert est un rêveur comme on en voit beaucoup : malgré son envie de bien faire à la maison ou à l'école, il ne peut empêcher son imagination de vagabonder et de créer des histoires plus extraordinaires les unes que les autres.
Un album plein d'humour et de poésie pour cette histoire qui va faire écho chez de nombreux lecteurs !
A partir de 6/7 ans.
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Le petit bossu est un enfant malheureux. Sa différence provoque moqueries et mises à l'écart.
Un jour, lors d'un chahutage dans la cour d'école, il tombe sur sa bosse. Elle s'ouvre et révèle deux ailes. Aussitôt, le petit bossu s'envole. Les oiseaux, d'abord en signe de rébellion, puis les arbres, et tout ce qui vit sur terre le suivi ausis.
Il n'est plus resté au village que les gens dans une grisaille sans nom. Sans vie aucune.
Les années passèrent et une petite fille dont la grand-mère connaissait encore l'histoire du petit bossu, voulu partir à sa recherche.....
Ce conte nous dit le malheur de celui qui est rejeté. Il nous dit aussi qu'il vaut mieux en parler plutôt que de fuir. Il y a toujours une solution pour mieux vivre.
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Un bel album au graphisme très réussi, les dessins associés aux collages sont vraiment d'une grande beauté et d'une grande intelligence. Mon préféré étant celui de la deuxième page qui est d'une grande finesse.
L'histoire est jolie et la morale aussi.
Il est important de vivre parfois dans ses rêve "et puis il y a toujours un adulte pour nous ramener sur terre".
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Un petit garçon ne joue pas avec les autres dans la cour: c’est le p’tit bossu. Tous les jours, il est victime de moqueries pendant les récréations. Lorsque des enfants le font chuter sur sa bosse, il déploie ses ailes: « ras le bol, je m’en vais au pays des enfants qui volent ». Les oiseaux trouvent qu’il a bien raison et le suivent. Ils seront accompagnés des arbres, des fleurs, des prairies, des vaches, puis toutes les plantes et tous les animaux. Bientôt les hommes ont tout oublié dans cette vie terne. Tous sauf une grand-mère qui raconte l’histoire du p’tit bossu à sa petite fille. Celle-ci nourrit alors le rêve d’aller le chercher!
L. a bien aimé ce livre qui montre une nature prête à soutenir le petit garçon dans une situation d’injustice. Q. a trouvé que cela permettait de comprendre en quoi insulter et violenter pouvait profondément blesser un enfant, pour le reste de sa vie. Il ne s’imagine pas une vie sans plantes! Je le trouve pour ma part chargé de poésie.
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A partir de 5 ans
Ma tête ailleurs nous embarque dans l’esprit d’un jeune garçon à l’imagination débordante. Les lecteurs eux-mêmes rêveurs, où l’ayant été, ont été d’avantage attirés par cette histoire que les « terre-à-terre ». Il faut tout de même un certain recul pour apprécier le propos sensible, d’où un âge conseillé de 5-6 ans. Globalement, les illustrations ont été appréciées mais l’histoire nous a paru un peu longue et son sujet n’est pas nouveau. Les élèves de CP ont aimé cet album mais ne l’ont pas redemandé par la suite : un sentiment mitigé se dégage donc chez les adultes comme chez les enfants.
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