Aussi, Médée peut bien inspirer le juriste à l’heure où la criminalité des femmes fait l’objet de colloques, de recherches et d’ouvrages savants. La question récurrente dans ces travaux consiste à déterminer pourquoi la criminalité des femmes les rend monstrueuses alors que, d’un point de vue quantitatif, elle est minime par rapport à celle des hommes.
Il est vrai que de tout temps, la figure de la femme coupable a fasciné. De Violette Nozière, l’empoisonneuse, à Véronique Courjault, coupable d’avoir tué trois de ses enfants après les avoir mis au monde, en passant par Charlotte Corday, Henriette Caillaux ou les sœurs Papin, la femme criminelle a toujours fait figure de monstre. (...)
• 'Le mythe de Médée à la lumière du droit', in 'Revue interdisciplinaire d'études juridiques', 2012/2 (Volume 69)
>> https://www.cairn.info/revue-interdisciplinaire-d-etudes-juridiques-2012-2-page-83.htm
Le point nodal de l’idéologie progressiste, c’est l’ambition, voire la prétention, de tout résoudre, de tout améliorer afin d’aboutir à une société parfaite et à un homme potentiellement immortel. (Vivre sans progrès - Michel Maffesoli)
Le sociologue Norbert Elias a appelé l’homo clausus, ce sujet séparé des autres, plongé dans l’intériorité de sa vie mentale et qui croit pouvoir partir de ses seules représentations du monde pour produire ses pensées, ses paroles et ses actions.
Vivre sans esprit - Roland Gori
Le système technicien (Jacques Ellul) tend à remplacer le soin.
Vivre sans esprit - Roland Gori
il n’est pas sûr que la production d’utopies soit favorisée par les situations de crise. Dans ces périodes, on songe plutôt à reconstruire ou bien à rompre, mais on n’invente guère.
Vivre sans (plus) résister - Jean-Michel Besnier
Dans nos sociétés de masses, ainsi atomisées, nous ne sommes plus que des fragments dispersés, désaimantés, ou pire, qui nous repoussons les uns les autres comme des aimants opposés.
Vivre sans la beauté - Christian Godin
on sait bien depuis Foucault que les épidémies sont des laboratoires d’innovation politique.