C’est l’institution elle-même qui se charge de fabriquer la perception usuelle de la violence, par l’intermédiaire des médias. En effet, ces derniers s’efforcent constamment de discipliner les mouvements sociaux afin qu’ils adoptent cette catégorisation et qu’ils se défendent de toute accusation de violence, si facile à brandir. Dès lors que des dissidents, pour se défendre d’une telle accusation, plaident la non-violence, ils tombent dans le piège en adoptant les valeurs et le système de classification de l’État.