Lyrique
extrait 3
Maintenant le mot
qui tombe.
Maintenant d’autres pluies.
Maintenant des cyclones
bios et des graines.
La pâmoison mortelle
en force et
des couleurs
et le bruit
des corbeaux et
leur lustre platine
nourrissant le ciel.
Flammes et grandeur
hâlant les noms.
Donner un foyer
à l’horizon,
un horizon au mystère,
à miséricorde, à mémoire.
J’ai pensé que je
pourrais essayer
de passer
la porte.
La porte.
C’est sans
importance.
J’irai aussi longtemps
que j’irai et si
tu es là
pour moineauter.
Moineaute.
/ Traduit par Stéphane Bouquet