Me suis arrêté une fois, j’ai tourné le visage en plein soleil, les yeux fermés, laissé la lumière cautériser mes larmes. Penché la tête un peu en arrière, un coyote à gorge déployée.
La rivière à ma droite qui vient se heurter à une saillie. Le soleil m’engloutit les paupières, s’écoule comme une eau lourde.
S’il n’y a rien d’autre il y a ceci : être inondé, consumé.