p. 164 Aujourd’hui, au bord de la rivière, je n’ai pu m’empêcher de penser que, dans les moments les plus heureux de ma vie, j’étais toujours seul.
C’est en fait une pensée triste. Mais, pourquoi ? Parce que je me suffis à moi-même ? Autrefois, j’ai beaucoup li, vivant davantage dans des mondes inventés que dans le monde réel. Maintenant je me crée moi-même mon monde. Mon imagination m’a donnée tout ce que je pouvais désirer. La réalité ne pouvait jamais tenir le rythme.